le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
FTP - Francs-Tireurs et partisans - Résistance (France) |
- | Francs-tireurs et partisans appelés également "Francs-tireurs et partisans français" (FTPF) : mouvement de Résistance intérieure, d'obédience communiste, dirigé par Charles Tillon. Les FTP prônaient l'action armée (attentats et sabotages) contre l'occupant.
|
MOI - Main d'Oeuvre Immigrée - Résistance (France) |
- | Organisation communiste créée en 1923 pour encadrer les travailleurs étrangers immigrés en France. Avant l'invasion de l'URSS par l'armée allemande, elle se charge de faire évader les cadres communistes des camps d'internement de la zone Sud. "MOI" constituera l'avant-garde des "Francs-Tireurs et Partisans".
|
PCF - Parti Communiste Français |
RG - Renseignements généraux |
WW2 - World War Two - Divers |
- | Seconde Guerre Mondiale pour les Anglo-saxons et les anglophiles.
Pour simplifier la vie du lecteur, certains auteurs écriront WWII.
Utile à retenir cependant pour une recherche efficace sur le Web.
|
Dans ce texte : Missak. Pourquoi la fiction ? de René CLAUDE le mardi 15 septembre 2009 à 12h29
Je termine la lecture du "roman-vrai"* de Didier Daeninckx, Missak (Manouchian) publié chez Perrin (2009).
Membre responsable d'une unité des FTP-MOI, on sait qu'il fut condamné à mort et fusillé avec ses compagnons, ceux de L'affiche rouge qui a déjà suscité essais, romans, docus et films. Mais j'ai un problème: si Daeninckx est toujours un conteur remarquable, pourquoi a-t-il employé le registre de la fiction - un "roman", c'est écrit en page de titre - pour nous raconter la vie, les engagements et la mort d'une figure révolutionnaire et romantique figée dans une mémoire communiste d'où toute dimension humaine avait été évacuée dès les 50's ? Avec son sens du dialogue, son art de la description concise et nostalgique du Paris d'avant les trente glorieuses, il aurait pu éviter le roman pour une vraie bio même avec des dialogues reconstitués d'après ses sources. (témoignages oraux, Journaux, archives de la police et des RG, etc.) Là c'est un peu comme avec certains docu-fictions, le passionné d'Histoire est embêté. Qu'est-ce qui est réel et qu'est que l'écrivain a inventé pour faire progresser son récit ? Perso, ça me gêne...
Si d'autres intervenants l'ont lu ou sont en train de le faire, j'aimerais avoir leur avis sur ce procédé littéraire qui prend des libertés avec l'histoire.
Cordialement.
RC
* Ça n'est pas un roman historique mais le résultat d'une enquête historienne avec les conseils de chercheurs qui planchent depuis des années sur le PCF pendant la WW2 et sous l'occupation. *** / *** |