La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte : De la difficulté de résister en Allemagne ! de Francis Deleu le vendredi 06 mars 2009 à 14h54Bonjour,
L'ouvrage de Günther Weisenborn a été publié en Allemagne en 1953. En préface de l'édition française, Alfred Grosser pose la question "Pourquoi traduire et publier Weisenborn ? Parce que, malheureusement, malgré le demi-siècle écoulé, il prendra encore bien des lecteurs français à rebrousse-poil, surtout s'ils ont cru aux constructions intellectuelles d'un Daniel Goldhagen [1] dont la méthode a été définitivement démontée par Ruth Bettina Birn et Norman Finkelstein (...) [2]
Non, tous les Allemands n'ont pas aveuglément suivi Hitler. Oui, il y a eu des oppositions, des résistances allemandes. ..."
Toujours dans la même préface, un court extrait montre la difficulté et le paradoxe de résister au sein de son propre pays: (...) Il n'en reste pas moins vrai que la France résistante a été plus nombreuse, plus forte que l'ensemble des oppositions actives allemandes. Parmi les raisons de cette différence, deux devaient et pouvaient être mises en évidence dès la fin de la guerre. (...)
En premier lieu, à organiser une opposition efficace était à peu près impossible dans le cadre du régime policier que Heinrich Himmler allait porter à sa perfection. Chaque Allemand pouvait, à juste titre, se sentir épié, surveillé, menacé. Toute parole imprudente, tout geste individuel suspect (...) risquaient fort d'être immédiatement dénoncés soit par un policier, soit par un Spitzel (mouchard), soit par un fanatique du régime, fût-il son propre fils. (...) La guerre venue, accueillie en Allemagne sans enthousiasme, comme le déploraient les rapports de la Gestapo, les conditions morales dans lesquelles opérait l'opposition allemande se trouvèrent transformées...
Alors que la résistance dans les pays attaqués était à la fois idéologique et nationale, elle prenait en Allemagne l'aspect d'une trahison. Des cas de conscience vraiment tragiques se sont posés à bien des officiers et soldats. (...) Bien cordialement,
Francis.
[1] Le livre de Daniel Goldhagen, "Le bourreaux volontaires de Hitler" devrait bientôt rejoindre notre bibliothèque virtuelle.
[2] Nous pourrions y ajouter "Des hommes ordinaires" de Christopher Browning qui, dans la dernière édition publie une longue postface en réponse aux critiques de Goldhagen.*** / *** |
|