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Le mythe Hitler - Ian Kershaw
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


V1 - Allemagne nazie
-

Missiles allemands. Le V est la première lettre de "Vergeltungswaffe" (Armes de représailles).

A consulter: les sites de V1 en Flandres et en Artois:
Sur Aerostories: tout sur les fusées et missiles du IIIe Reich.


SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie
-

Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)

Dans ce texte :

L'opinion publique allemande et l'attentat du 20 juillet 44 de Francis Deleu le lundi 23 février 2009 à 16h40

Bonsoir,

Au premier semestre 1944, le moral des Allemands est au plus bas et la popularité de Hitler est fortement affaiblie. Ainsi, par exemple, les rapports de la SD mentionnent qu'à l'occasion de l'anniversaire du Führer (le 20 avril 1944) peu de localités avaient pavoisé et "qu'aucun drapeau à svastika, comme le veut la circonstance, n'avait flotté sur les maisons où l'on avait reçu la nouvelle de la mort de parents au front".
La majorité de la population comprenait que la guerre était perdue et que la poursuivre impliquait de lourdes pertes inutiles.

Le 6 juin 1944, à l'annonce du débarquement en Normandie, la SD constate une brève période de soulagement quasi euphorique. Alors que la propagande de Goebbels a perdu toute crédibilité, l'annonce de l'emploi des armes de représailles (les V1) promises pas Hitler et tant attendues suscite un regain d'espoir. L'espoir sera de courte durée. Le moral retombe rapidement et l'impopularité du régime nazi s'accroit avec l'offensive d'été de l'Armée rouge, l'avance rapide des Alliés en France et les bombardements massifs des villes allemandes.
C'est dans ce contexte d'abattement général qu'intervient l'attentat du 20 juillet 1944 fomenté par von Stauffenberg.

Les réactions recueillies immédiatement après l'attentat sont paradoxales.

- Les rapports de synthèse du SD, fondés sur les observations des réactions dans toutes les régions du Reich, donne un tableau uniforme : choc profond, colère et indignation, soulagement à l'issue de l'évènement "grâce à Dieu le Führer est sain et sauf" dit-on ! Toutes les réprobations sont dirigées contre la "clique" d'officiers responsables et traîtres à la nation.

- Les rapports intermédiaires des SD locales sont nettement plus nuancées.
Ainsi, le président du gouvernement de Haute-Bavière reconnaît que la survie de Hitler n'avait pas suscité un soulagement unanime : "une partie de la population aurait bien accueilli dans un premier temps, le succès de la tentative d'assassinat parce qu'elle aurait attendu une fin plus rapide de la guerre."
Ou encore un rapport de police qui indique "Si l'échec de la tentative d'assassinat a enthousiasmé les camarades du Parti et les milieux qui sympathisent avec le Parti et l'Etat national-socialiste, l'autre composante de la population s'abstient de tout commentaire ou opinion. Le souhait d'un fin rapide de la guerre est général."

Par ailleurs, il faut tenir compte, comme le suggère le rapport ci-dessus, de l'intimidation et de la terreur qu'inspirait le régime. Il est évident qu'un commentaire défavorable aurait valu à son auteur et à ses proches des représailles épouvantables. La SD en est consciente en rapportant que les gens se faisaient de plus en plus circonspects pour exprimer leurs opinions en public.

Bref, les silences observés par les agents de la SD sont plus révélateurs que les commentaires de loyauté envers le régime et son führer.
Et pour rompre ce silence, un agent note consciencieusement (et sans rire ??) que dans l'obscurité d'un abri aérien, il aurait entendu une voix féminine s'écrier : "Ah ! s'ils avaient pu l'avoir!"

Bien cordialement,
Francis.

*** / ***

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