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SS - Histoire du service secret nazi - André Brissaud
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Gehlen (Reinhard) - Allemagne
-

Richard Gehlen est né en 1902. Durant les premières années de la République de Weimar, il s'engage dans la Reichswehr où il gravit les échelons sans problème. En pleine guerre (1942), il est nommé commandant des Fremde Heer Ost chargés de récolter et d'analyser les renseignements sur l'URSS pour le front de l'Est. Cette fonction lui permet d'exprimer un anticommunisme viscéral. Au printemps 1945, Gehlen propose à Walter Schellenberg la création de maquis en Pologne pour résister à l'avancée soviétique. En vain. Convoqué par Hitler, il lui fait un exposé de la situation du Reich sans fard. Le Führer n'apprécie pas la présentation de Gehlen. Il est révoqué le 9 avril 1945 et se retrouve au chômage technique dans la Führerreserve de l'OKH. Il profite des dernièrs passages vers le Sud de l'Allemagne pour y mettre en sûreté les archives des FHO. En juin 1945, il rencontre l'agent John Boker, capitaine des renseignements de l'US Air Force chargé des interrogatoires de prisonniers auquel il propose ses services, ses réseaux et son anticommunisme. Après une série de péripéties, l'armée confie le colis Gehlen au général Sibert qui l'installe en Allemagne dans la "Maison bleue" futur siège de son organisation qui recrute et recycle un tiers de ses agents parmi des anciens du SD et de la Waffen SS. Les Américains ne bougent pas. En juillet 1949, la CIA contrôle officiellement les réseaux Gehlen sous le nom de code Zipper.
L'année suivante, le gouvernement de la zone ouest d'occupation alliée est autorisé à monter un service de contre-espionnage. Le chancelier Andenauer propose que Reinhard Gehlen prenne la direction du futur BfV, une candidature qui soulève un tollé chez les Alliés. Mais le durcissement de la guerre froide va permettre à Gehlen d'être propulsé à la tête des services ouest-allemand qui deviennent le Bundesnachrichtendienst (BND) le 20 février 1956.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


AF - Action Française - Vichy
-

Mouvement politique nationaliste, royaliste et antisémite essentiellement inspiré par Charles Maurras. L'Action Française exerça une influence considérable sur les écrivains du début du siècle et sur les élites de droite. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'Action Française adhéra sans condition à la politique de Vichy.
Histoire de l'Action Française

-

Journal quotidien attaché au mouvement du même nom. Charles Maurras en était le principal animateur.
Le journal était vendu à la sortie des églises par les Camelots du roi.


SR - Service de Renseignements - France libre
-

Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.


SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique
-

Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.


USA - United States of America - USA
-

Les Etats-Unis d'Amérique. Quelques auteurs francophiles irréductibles préfèrent utiliser EU (Etats-Unis) ou EUA (Etats-Unis d'Amérique).

Dans ce texte :

Evitons l'anathème et traçons la vérité de Etienne Lorenceau le vendredi 16 janvier 2009 à 00h32

Vous écrivez "Le crédit au Bureau Ha de 150'000 francs suisses environ est confirmé pour les années 1942, 1943 et 1944 (AF E5795/327). Cependant, en considérant l’évolution des crédits du SR et de leur répartition, ainsi que ce qui suit, il y a fort à parier qu’il existe depuis 1940. Je ne suis par ailleurs pas en mesure actuellement, avec les éléments en ma possession à mon domicile, de donner une date précise de l’entrée du Bureau Ha dans le SR. Toutefois, il est mentionné au plus tard comme poste extérieur dans le schéma d’organisation daté du 25 janvier 1940 (AF E27/9475 Bd.2)..."

Ce serait donc bien un "poste extérieur" en 1940
et un "service" à partir de la première moitié de 1942?
J'y vois certaines conséquences (secondaires) si vous confirmez ces dates mais je préférerait une confirmation avant d'exprimer une hypothèse étayée

Les mots ne sont pas neutres et je trouve qu'associer les mots Masson et trahison (en dehors d'une rime un peu faible) est sans grand fondement et par contre très gravement insultant

Je ne suis pas intéressé par la polémique (sauf lorsqu'elle force à mettre en avant des faits et à les mettre en perspective avec d'autres faits.

Ma ligne d'interrogation est que schellenberg était un vrai nazi (pas du tout une girouette arriviste), très soucieux d'une forme d'aristocratie nationale socialiste, pas du tout un gangster intellectuel (terme initié pour Alfred Naujocks et repris en l'appliquant à mauvais escient par des historiens). Il se voyait comme un diplomate et les services secrets n'étaient pour lui qu'un tremplin. Plus j'étudie schellenberg, plus je pense qu'il a toujours eu envie de forcer les alliés occidentaux à faire la paix avec le Reich pour lui permettre de s'étendre à l'Est. Sa tentative de Venlo lui avait appris que la seule monnaie d'échange acceptable serait la tête d'hitler, ce qu'il ne pouvait bien sûr pas facilement livrer. Il a alors, en fin courtisan utilisé la haine des juifs de son führer pour gagner du galon d'un côté et les faire massacrer de l'autre pour vendre l'arrêt des massacres à "la pieuvre juive" internationale en l'existence de laquelle il croyait d'autant plus qu'il en a organisé d'abord le racket foudroyant les membres d'une communauté avec des éléments de solidarité renforçant sa croyance qu'ils constituait une entité homogène. C'est lui qui a constitué la liste des membres des Einsatzgruppen, lui qui en a négocié puis assuré la coordination avec l'armée, luis qui se trouvait à la Gestapo en charge des partisans lorsque himmler écrit dans son journal "Juden als Partisan ausrüsten" endécembre 1941. Lui qui avait avant cela interdit l'expulsion des juifs de France et de Belgique afin de pouvoir les traiter dans le contexte de la "Solution Finale" (20 mai 1941)

La Suisse, à partir de l'arrivée de Dulles prend donc un relief particulier dans sa vision du besoin impératif de fermer le front de l'Ouest. On se rappelle que les alliés s'étaient engagés à ne pas faire de paix séparées et que la seule paix séparée conclue l'a été avec wolf, l'ancien aide de camps de himmler dont schellenberg était la "boite à idées".
On sait par ailleurs des interrogations de schellenberg (qui recoupent les informations de l'espion allemand de Paillol) que ses services avaient toute les écoutes téléphoniques nécessaires en Suisse notamment celles de Dulles à Bernes, de Haussamann et de Masson. Une réunion avec Masson et Guisan avait donc bien pour lui d'autres objectifs que des échanges d'informations sur des sujets secondaires comme on veut nous le faire croire. Lesquelles? Je ne sais pas encore et je cherche. Mais on ne pouvait bouger quelqu'un d'aussi important que Guisan pour les péripéties auxquelles on veut nous faire croire et dont nous savons aujourd'hui qu'elles n'avaient pas de fondements.

Les témoignages de Dulles ne sont pas d'une grande utilité pour nous éclairer même en essayant de lire entre les lignes. Il mentait autant que schellenberg. Les filières d'évasion de nazis pour la formation du réseau Gehlen passaient bien par la Suisse et l'Espagne. Il est à remarquer que l'on sait que schellenberg a été envoyé aux USA "pour interrogatoires" mais il n'y a aucune date et aucun document. Par contre toutes les archives le concernant se trouvent aux National Archives de Washington (conservées en fait dans l'exceptionnel centre du Maryland). Quelle est la raison pour le voile jeté sur les dates de transfert de schellenberg aux USA? Le suicide du chauffeur de Masson après qu'il ait contacté des Américains pour la publication de son livre est également très suspect. A partir de 1942 Masson (qui le contactait par Eggen précédemment) est toujours au point de rencontre d'évènement stratégique.

Et puis, dans le milieu des services secrets, on ne noue pas une amitié aussi profonde avec "schelli" au termes de quelques courtes rencontres très officielles...

Certes schellenberg avait un charme très efficace, sa première femme l'a même hurlé à heydrich au moment de leur séparation. Mais de là à ce que Masson se soit servi de sa bonne relation avec schellenberg pour aider les Américains dans la constitution du réseau Gehlen il y a un pas que nous ne pouvons franchir mais que nous ne pouvons pas refuser d'envisager... Il faut continuer de chercher en instruisant à charge et à décharge (et libre de toute fierté ou honte nationaliste). Il est difficile pour déterrer le fil d'Ariane (titre du livre que j'écris sur schellenberg en réponse à ses mémoires intitulées "le Labyrinthe") de s'en tenir aux déclarations de Masson, de Guisan, de Dulles et de schellenberg.

Il est même difficile d'interpréter sans parti pris le fait que le rapport final d'interrogation de schellenberg par Harrisson ne reflète pas les interrogatoires qui ont servi à son établissement, que la position de schellenberg à certaines dates soit totalement occultée pour permettre de créer une image artificielle, que lui soit laissé le temps, -après sa reddition- aux alliés d'écrire ses mémoires à proximité de Felix Kersten (l'un témoignant pour l'autre et réciproquement)...

Nous ne sommes pas au bout mais nous avançons. Ne nous jetons pas dans la polémique et continuons cet échange riche (en ce qui me concerne)

*** / ***

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