le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Service de Renseignements - SR - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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Dans ce texte : Un point de vue de Christian Favre le jeudi 16 octobre 2008 à 17h51Bonjour,
En attendant l'avis, peut-être, d'un expert, voici le mien par rapport à mes lectures.
En principe le pays neutre n'a pas le droit de favoriser l'une des parties en guerre par rapport à l'autre. Mais il y a, me semble-til un fossé entre les règlements et la réalité, surtout en période de guerre. En Suisse il y avait aussi discordance d'attitude entre l'armée et le gouvernement, ce dernier ayant la rude tâche de négocier continuellement l'approvisionnement du pays. L'armée avait clairement désigné l'Axe comme l'unique danger, surtout que, contrairement aux Alliés, l'Allemagne envoyait des quantités d'espions en Suisse pour espionner l'armée et ses défenses. Donc il y avait forcément un service de contre-espionnage, par ailleurs très performant, selon les dires mêmes des Allemands.
La Suisse grouillait d'espions à la solde de tous les pays, ils étaient partout.
Avant d'aller plus loin, posons-nous la question: qu'est-ce qu'une neutralité parfaite dans une siuation telle que la Suisse ? Je crains qu'il n'existe pas de réponse, même pas chez les autres neutres: Suède, Espagne etc.
Donc si la Suisse avait respecté à la lettre la neutralité elle n'aurait dû offrir aucun soutien aux résistants et partisans, aucun soutien aux renseignements Alliés,etc. Par contre la neutralité ne l'empêchait nullement de commercer avec les parties en guerre, selon la Convention de la Haye.
L'historien suisse Christian Rossé qui a écrit Le Service de renseignements suisse face à la menace allemande, 1939-1945 en sait sûrement plus que moi en ce qui concerne précisemment les réglements internationaux à ce sujet.
cordialement
cf *** / *** |