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Le Soldat Baraka - Fernand Costbrava, avec la collaboration de Frédéric Loeuillet
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Indochine
-

Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.

-

Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.


Milice - Vichy
-

Instituée le 30 janvier 1943, sous l'autorité du chef du gouvernement, Vichy se dote d'une troupe de choc, La Milice, sorte de garde prétorienne, chargée du maintien de l'ordre et plus particulièrement de la traque des communistes et des Résistants. A la tête de la Milice: Joseph Darnand.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


2e DB - Deuxième Division Blindée - France
-

Division mythique et pourtant bien réelle commandée par le général Leclerc. Symbole politique du renouveau et de la réunification de l'armée française. Elle n'est qu'une des 8 divisions françaises qui débarqueront en août 1944 et participèrent à la libération de la France avec les Alliés, mais elle les a un peu éclipsées. Elle est principalement connue pour la libération de Paris et Strasbourg qui furent pourtant ses combats les plus faciles.

La 2e DB fut divisée en 4 groupements tactiques (GT) désignés par l'initiale du nom de leur commandant.


DB - Division Blindée
-

Une DB se compose organiquement de trois Régiments de Chars moyens, d'un Régiment de reconnaissance, d'un Régiment d'Infanterie porté à trois Bataillons, d'un Régiment de Tanks-Destroyers, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 automoteurs, d'un Groupe d'Artillerie antiaérienne, d'un Bataillon du Génie et de Services.
La DB se subdivise en trois Combat Command (CC).
(Source: Maréchal de Lattre).

-

2e DB est mythique - Voir Deuxième DB.


LVF - Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme. - Vichy
-

Créée en 1941, la LVF recrute des soldats français qui, sous l'uniforme nazi, combattent essentiellement sur le front de l'Est aux côtés des Allemands.
Dissoute en 1944, les membres de la LVF, seront intégrés dans une division SS connue sour le nom "La Division Charlemagne".


PS - Poste de secours - France
-

Poste de secours à ne pas confondre avec un parti politique.


SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie
-

"Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".

A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.


STO - Service du Travail Obligatoire - Divers
-

En France! Le régime de Vichy instaura, le 16 février 1943, un Service du Travail Obligatoire en Allemagne auquel les hommes nés entre le 1 janvier 1920 et le 31 décembre 1922 furent soumis.

En Belgique entièrement sous administration allemande, les auteurs utilisent indifféremment TO (Travail Obligatoire) imposé par l'occupant ou STO par analogie avec la France.
Dossier STO

Dans ce texte :

Et les miens de Auteur anonymé le mardi 26 août 2008 à 14h46

Vous écrivez : "Les volontaires francais sur le front de l'Est on beneficies apres la guerre des circonstances politiques du moment, a savoir la guerre froide."

Ils ont surtout, dans un premier temps, subi "les circonstances politiques du moment", à savoir la chasse aux collabos et les règlements de comptes inévitables (certains diront légitimes) ayant suivi la libération du sol français. Certains ont été purement et simplement liquidés, le cas le plus connu étant celui du 8 mai 1945 mais d'autres affaires du même type ont eu lieu en Allemagne et, semble-t-il, en France. Parfois, on s'en est pris aux familles.

Contrairement à ce qui est souvent dit, la justice n'a pas non plus été tendre avec les ex-LVF et WSS. De mémoire, Fenet écope de 20 ans de travaux forcés, un officier de la Sturmbrigade, ancien de 14-18, deux fois cité durant la Grande Guerre, une fois en 39-40, prend lui la perpétuité comme l'un des fusillés de Bad Reichenhall, jugé par contumace. La Mazière grâce à son "bon dossier" en prend pour 5 ans. Aucun d'eux n'avait appartenu à la Milice. Il est difficile de parler de laxisme.

Ensuite - et c'est autre chose - arrive l'amnistie qui permet en effet aux condamnés de pas trop mal s'en sortir. Certains n'ont d'ailleurs pas attendu qu'on les libère et sont partis se faire tuer en Indochine. A mon sens, l'amnistie a moins à voir avec la guerre froide qu'avec à une tendance naturelle à effacer les ardoises, passée l'émotion du moment. Il me semble que, plus tard, on fera de même avec les soldats perdus de l'OAS.

S'agissant des crimes de guerre, vous écrivez : "Au moins un crime de guerre a ete prouve a ce jour : Des soldats de la LVF en Pologne ont ete appelle pour aider des SS qui avaient affaire a des Juifs qui ne voulaient pas se laisser deporter comme ca. (...) les legionnaires francais auraient assassines plusieurs Juifs recalcitrants (60 ou 80, trou de memoire)"

En fait, le rapport auquel vous faires référence (nous présumons qu'il existe et qu'il est conforme à ce qui nous en est dit) parle de 113 victimes. Il indique : "Pendant ces deux jours, 113 Juifs furent tués dans le camp de Kruszyna et à ses alentours, lors de tentative d'évasion ou de rebellion." Sans préciser le nombre de ces victimes imputables aux Français et aux autres militaires requis pour assurer la garde des captifs : auxiliaires ukrainiens, soldats et gendarmes allemands. Il est donc inexact de dire que 60 ou 80 Juifs auraient été assassinés par des volontaires LVF. Sur ce genre de sujet, il n'est pas inutile d'être rigoureux sans quoi, dans quelques mois ou années, on parlera de centaines de morts.

Pour le moment, un certain nombre de crimes de guerre commis par des hommes de la LVF ont pu être établis (plus ou moins solidement). A ma connaissance, aucun concernant la Sturmbrigade et la Charlemagne.

Enfin, les motivations des volontaires français. C'est, à mon avis, la question la plus compliquée et il me semble qu'aucun auteur n'a réellement creusé le sujet. Oublions Mabire qui donne une vision romantique de tout cela (pour des raisons beaucoup moins idéologiques que ce qu'on prétend). Giolitto et Forbes, vous le rappelez, "s'en tiennent pratiquement a l'anticommunisme comme motivation essentielle de ces engagements". Ce qui devrait vous conduire à la réflexion suivante : Si tout le monde l'écrit, c'est peut-être parce que c'est pas totalement faux.

"Il y avait egalement des gamellards et des baroudeurs dans le nombre" ajoutez-vous. C'est certain, comme partout. Il y avait aussi des voyous, comme partout. Et, comme le rappelle F. Delpa : "Cette analyse que je trouve excellente peut être complétée par l'évocation des besoins d'aventure et de dévouement à une cause simple qu'on peut si facilement mettre en action chez les jeunes..." (à ce propos, la Mazière a écrit des choses très intéressantes).

Il y avait aussi des gens qui se sont retrouvés là et qui auraient pu se retrouver dans le camp d'en face : des requis du STO ayant fait des bêtises en Allemagne et à qui on a donné le choix entre le camp de concentration et la division Charlemagne (L'un d'eux a acquis une certaine notoriété en détruisant beaucoup de chars soviétiques), des hommes animés du seul souhait de ne pas être des "embusqués" et de se battre et qui, pour certains vont aller au plus simple (si des bureaux de recrutement FFL avaient existé, ils auraient sans doute fini à la 2e DB) ou se retrouver en uniforme feldgrau après avoir frappé à la porte de la résistance, de très jeunes gens qui s'engagent sur un coup de tête, après un coup de cafard ou une déception amoureuse... La LVF et la WSS ont joué le rôle de la Légion étrangère. Il y avait même des Juifs et des Noirs, certes peu nombreux, parmi les volontaires du front de l'Est.

La question des motivations n'est pas simple et, pour ne rien arranger, celle-ci se trouve parasitée par des considérations politiques. On ne peut l'aborder qu'en mettant de côté les à priori, positifs ou négatifs, et toute volonté de juger ou de glorifier. Combien en sont capables ?

Reste à se plonger dans les sources. Certains survivants ont livré des témoignages et se sont expliqués de leurs choix. Des livres existent. Ecrits après la guerre et dont la sincèrité est douteuse, me direz-vous. Peut-être. Alors, il y a les écrits antérieurs. De nombreux volontaires ont écrit des lettres à leurs familles depuis le front. D'autres engagés ont laissé des textes où ils livraient leur regard sur la situation politique du moment ou ont exposé celui-ci aux reporters venus les interroger. D'autres, comme La Mazière, ont écrit dans des journaux collaborationnistes. Ces textes existent. Si vous souhaitez mieux cerner les motivations des volontaires, je crois qu'il vous faut les lire.

P.S. : "l'antisemitisme qui regnait dans tous les milieux de la droite collaborationniste ne les a evidemment pas epargne" écrivez-vous. Evidemment. L'antisémitisme n'était d'ailleurs pas circonscrit aux "milieux de la droite collaborationnsite". Le gauche collaborationniste aussi en souffrait et parfois même la droite résistante. Mais c'est un autre sujet.

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