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1900 / 2000 : un siècle de guerre terrestre : analyse, documents et témoignages
 
 
 
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Ligne de Front - Y. Kadari, V. Bernard (et alii)
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Ph. Masson : de Laurent Laloup le mercredi 20 août 2008 à 20h14

Bonsoir Francis, bonsoir à tous,

Ph. Masson s'est penché sur l'attitude de la population de Dieppes durant le raid, dans un article paru dans "Le Journal de la France - Les années quarante" :


"Mais les Allemands entendent aller plus loin. Par un geste magnanime, ils veulent prouver que la population de Dieppe n'a accueilli qu'avec réticence et même hostilité les forces alliées et n'a pas hésité à apporter son concours aux troupes allemandes. Le 21 août, le chef de la Kreiskommandantur remet au maire de Dieppe une somme de 10 millions de francs en faveur des sinis­trés. Mais, comme celui-ci observe le silence, l'officier allemand demande :
— Vous n'êtes pas satisfait?
— L'argent, c'est quelque chose... mais les prisonniers!...
— Combien?
— Un millier...
Trois jours plus tard, Hitler donne son accord, et, le 31 août, le commandement allemand fait paraître un communiqué :

L'attitude de la population française a été plus que correcte; malgré les pertes qu'elle a subies, elle a assisté les troupes allemandes dans
leur combat en leur rendant des services de toute nature. Elle a éteint les incendies, soigné les blessés, pourvu les formations combattantes de vivres et de boissons. En reconnaissance de cette attitude, les prisonniers de guerre domiciliés dans les localités du secteur de combat de Dieppe seront libérés.


Qu'en était-il exactement?

Un rapport très, nuancé de la 302e divi­sion permet de répondre en partie et si­gnale, en effet, quelques cas de coopéra­tion isolés : renseignements apportés par des civils, offre de bicyclettes à des renforts montant en ligne, distribution de rafraîchis­sements ou de cigarettes, blessés relevés par une ambulance... que l'on dit française.
En fait, le rapport conclut à une parfaite indifférence de la population qui n'a pas dissimulé sa satisfaction de la rapide con­clusion de la lutte. Probablement, mais il faut bien admettre que la majorité des habitants de Dieppe n'eurent la révélation de ce qui s'était passé qu'après la fin des combats, quand ils ne respectèrent pas tout simplement les consignes données par les tracts ou la B. B. C. *
Toutefois le rapport de la 302e ne cache pas les réactions de la «fraction anglo­phile de la population » et les manifesta­tions de sympathie à l'égard des prison­niers alliés, accompagnées de distributions de vêtements, de boissons, de vivres.
Au camp de Saint-Nicolas, il a fallu toute l'énergie de la garde pour enrayer ces mani­festations. Les tombes des soldats cana­diens ou des aviateurs abattus ont été abondamment fleuries et le rapport constate que la population s'est dépensée pour le relevage ou l'inhumation des Anglais tom­bés.
Enfin, le 20 août, près de 200 personnes s'étaient retrouvées près de la chapelle de Berneval et assistèrent à un office pour le repos de l'âme des commandos canadiens.
Quoi qu'il en soit, près de 1 200 prison­niers sont libérés et le premier convoi arrive le 12 septembre. Bénéficient de cette faveur intéressée les hommes originaires de Dieppe, d'Arques-la-Bataille, de Neuville et d'Hautot-sur-Mer.
En sont exclus ceux de Varengeville et de Berneval. les secteurs où les Allemands ont essuyé les mécomptes et où la popula­tion a manifesté la plus chaude sympathie à l'égard des envahisseurs...



Cordialement
Laurent


* Tracts et émission émis au début de l'opération

*** / ***

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