le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | Chambre des députés (parlement) allemande. L'incendie criminel du 27 février 1933 sera le prétexte pour éliminer les partis politiques et instaurer un régime d'exception suspendant les libertés publiques.
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Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
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Dans ce texte : Tiré d'un vieux livre... de Christian Favre le dimanche 20 juillet 2008 à 07h04
de 1945 sur Churchill, par Jean Allary.
Chap. Le prophète p.126
Lors de la Conférence du 2 février 1932 à Genève...
[...] Pour Churchill, l'Europe ne pouvait connaître cet état de sécurité que lorsque les principales questions susceptibles de réveiller la guerre auraient été résolues. Ces questions étaient celles de de Dantzig, du corridor polonais, de la Transylvanie: "Il vaut mieux, disait-il, les remettre sur le tapis, avec toutes leurs complexité, toutes leurs difficultés, les examiner de sang froid et dans une atmosphère calme, alors que les nations victorieuses sont encore largement les plus fortes." Il se fit donc au Parlement, l'avocat d'un révisionnisme prudent sans lequel, pensait-il, l'égalité des armements, vers laquelle on semblait se diriger, ne serait qu'un encouragement à la guerre.
[...] L'incendie du Reichstag avait permis à Churchill de voir, cette fois, le visage de l'Allemagne tel qu'il se dessinait. Il ne parlait plus de révision. L'égalité des armements ? Etait-ce cela qu'on désirait à Berlin ? "Ne nous leurrons pas. Que le gouvernement ne se leurre pas en supposant que ce que demande l'Allemagne c'est un statut d'égalité. Toute cette splendide jeunesse teutonne qui défile au pas d'un bout à l'autre de l'Allemagne, les yeux brillants de désir de souffrir pour sa patrie, ce n'est pas un statut d'égalité qu'elle désire. Ce qu'elle désire, ce sont des armes, et quand elle les aura, croyez-moi, elle demandera le retour des territoires perdus, des colonies perdues, et, quand la demande sera faite elle ne manquera pas de secouer, et peut-être d'ébranler jusque dans leurs fondations tous les pays du monde." *** / *** |