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l'appel du 18 juin 1940 - François Delpla
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Pinaillages et réalités de françois delpla le mercredi 02 juillet 2008 à 17h34

J'ai sans doute répondu un peu vite


Il y a là une confirmation de l'horaire de l'appel (22h). Je rappelle qu'entre 18h, version des mémoires du Général devenue complètement intenable, et 22h qui doit leur sembler encore trop tabou, la plupart des livres récents disent 20h 30 sans s'appuyer sur rien, comme par un compromis tacite entre l'erreur et la vérité.


au post initial de Francis







qui disait :

Paul Struye dont le "Journal de guerre" fut publié après son décès, note en date du 18 juin :



Mardi 18 juin 1940.

17 h. Radio-Paris intime aux réfugiés de ne plus bouger. "Toutes villes plus de 20.000 h villes ouvertes". Comme si toute la France n'était pas ouverte à l'ennemi ! On précise aussi qu'il n'y a pas encore d'armistice et que les soldats doivent encore résister. Pétain l'avait oublié hier quand proclamait que faut cesser le combat. Quel désarroi !

19 h. Discours Churchill aux Communes. Très crâne, très énergique. "La bataille de Grande-Bretagne va commencer. Nous ferons notre devoir." Grande allure. Reproche assez discret au gouvernement français qui, concluant paix séparée, violerait ses engagements vis-à-vis Angleterre.
On communique projet ahurissant que Londres aurait proposé à Paris dimanche: faire de France et Grande-Bretagne un seul pays. Les Français acquérant nationalité britannique et les Anglais la nationalité française - un seul cabinet de guerre, etc. La réponse a été la demande de paix séparée.

22 h. Le général français Degaule parlant de Londres fait appel à résistance française.
Grégoire plein confiance dans Anglais. A admiré leur courage à Nieuport et Louvain. Sévère sur corps officiers belges. Mussolini et Hitler se sont réunis à midi. On ignore encore à quelles conditions ils accorderont l'armistice. Pourquoi se hâteraient-ils ? En attendant, Allemands avancent à allure vertigineuse. Sont à Cherbourg, Rennes, Belfort, Colmar. Hier, Metz ....



Du coup, Jacques prend un malin plaisir à me mettre en contradiction avec moi-même :




Quant à la réception des auditeurs sur le continent, il y a peu de témoignages incontestables. Je n'en connais même pas du tout qui fassent état de souvenirs prouvant indubitablement qu'ils étaient bien à l'écoute le 18 à 22h, heure anglaise.


Si l'histoire de mes pensées présente quelque intérêt, il me semble qu'au moment où j'ai fait ma première réponse je ne pensais pas au décalage horaire... que j'ai bien entendu essayé de débrouiller dans mon livre.

Si on admet qu'il est alors de + 1h en Belgique par rapport à Londres, et qu'on prend le journal de Paul Struye au pied de la lettre, cela voudrait dire une émission à 21h... ce qui n'est dit absolument par personne.

Francis pourrait peut-être nous dire quand le journal est rédigé, et s'il y a des habitudes rigides à cet égard : par exemple, Goebbels raconte systématiquement sa journée le lendemain matin, avant d'attaquer la suivante. Si le même procédé était employé ici, le souvenir pourrait être parasité, par exemple, par un journal... et il est possible que les quotidiens belges parlent de l'appel en fonction d'une information venue d'Angleterre, ce qui pourrait expliquer l'horaire de 22h qui, je le répète, est le bon, archives anglaises à l'appui.

Est-ce que cela, Jacques, a une importance ? Non certes par rapport au sens du geste gaullien, qui n'est pas douteux. Mais j'aimerais qu'un jour tu répondes à ceci, et Michel également : est-il indifférent que de Gaulle ait eu toutes les peines du monde à parler, parce que Halifax le combattait et que Churchill le soutenait épisodiquement ?

Cela me paraît au contraire riche d'implications. Le moral anglais n'était pas, en moyenne, plus élevé que le français et le caractère de quelques hommes a décidé de tout. Mais ni Halifax, ni Pétain n'étaient des traîtres et encore moins des nazis. Ils étaient mis dans le vent par Hitler et c'est cela qui compte. Ils ne le voyaient pas en train d'accomplir le programme de Mein Kampf (coup foudroyant contre la France, paix générale à l'ouest et occupation tranquille de l'espace "vital" oriental), pour eux Hitler était un allié de Staline auteur d'un coup militaire heureux et il était vital de le stopper par un traité avant qu'il ait tout bouffé vers l'ouest.

Je ne crois d'ailleurs pas que Churchill ni de Gaulle aient vu totalement clair dans le jeu d'Adolf. Mais en tout état de cause, ils ont estimé, peut-être instinctivement, qu'il ne fallait à aucun prix lui concéder cette victoire-là.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



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