le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : En effet François. de d.zambon le samedi 31 mai 2008 à 16h58
Après trois années de boucherie supportées avec un stoïcisme étonnant, et ce quel que fût le camp, il est indubitable que les "consciences" se sont réveillées. Mais ce qui m'étonne, c'est que, finalement, les "mutineries" (je trouve le terme un peu emphatique) ne sont que des épiphénomènes à l'échelle des armées. Ce qui me surprend, à titre personnel, c'est qu'on n'ait pas "râlé" plus tôt. Ces hommes n'ont pas agi ainsi parce qu'ils ne voulaient pas se battre, mais, à mon sens, parce qu'ils ne voulaient plus se battre et mourir POUR RIEN. Et si en effet tu as pu fort logiquement croire que j'expliquais les mutineries par la fatigue physique et morale des soldats, qui était elle aussi bien réelle, je pensais davantage à ce rapport offensives/gains, absolument nul, que ces derniers ont jugé finalement, inacceptable. Et certains l'ont fait savoir en s'exposant, naturellement, aux représailles (le cas italien en est probablement le pinâcle). Quand j'ai cité mon arrière-grand-père, ce n'était que pour information. Je donnerais cher pour faire un bond dans le temps et en discuter avec lui. A priori, il n'abondait pas dans leur sens (à l'époque des combats il était militaire de carrière, et ceci explique peut-être cela...) même s'il n'en pensait pas moins quant à ces offensives inutiles où il avait vu ses camarades périr. *** / *** |