le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : L'Eglise? Un attitude complexe! de Francis Deleu le samedi 29 mars 2003 à 22h20Bonsoir,
Il est bien difficile de définir la position de l'Eglise - l'Eglise de France pendant l'Occupation mais aussi, par extension, la position du Vatican face au nazisme.- Leurs attitudes furent à la fois diverses, souvent intéressées, toujours subtiles, louvoyantes et trop souvent secrètes.
Michèle Cointet, en exergue à son livre, nous propose un texte en forme d'interrogation qui suscite la réflexion sans apporter de réponses définitives.
**** L'Eglise catholique de France fut l'objet des attentions de l'Etat français qu'elle sollicita et accueillit comme autant de réparations des injures de la République. Elle soutint jusqu'à la fin de l'Occupation le régime de Vichy, même contre la Résistance et en critiquant les actions des Alliés. Autant et peut-être plus que l'Action Française, le catholicisme est le fondement du pétainisme. Et pourtant, tant de religieux ont été de grands résistants. Paradoxe? Et si pour l'Eglise, la politique n'avait qu'une importance secondaire, par rapport à des fins plus vastes: le maintien de l'institution, la reconquête d'un monde perverti par la révolution industrielle, la lutte contre les erreurs de l'idéologie matérialiste, le renouveau apolitique et spirituel? ****
Ces vastes desseins sont-ils pour autant un alibi pour gommer les trop nombreuses compromissions sinon les silences de l'Eglise?
Bien cordialement,
Francis. *** / *** |