le Glossaire de Francis n'a rien trouvé dans : Début de lecture de d.zambon le dimanche 11 mai 2008 à 19h13
Merci à Cédric pour nous avoir fait connaître cet ouvrage. Je viens de le commencer (j'en suis à la p. 35, mais il va être vite terminé). Je le trouve en effet très intéressant mais l'emploi du terme "fasciste" me semble peu approprié pour qualifier Léon Degrelle. "L'uomo fascista", tel que Mussolini, l'idéologue du fascisme, le concevait, n'avait finalement que peu de points communs avec lui et je m'étonne que Klaus Theweleit (qui certes n'est pas historien mais tout de même) ôte toute définition politique au fascisme. Pour Mussolini, le fascisme, c'est avant tout l'Etat. Certes, le fascisme est "pluriel", nombre de mouvements politiques s'en sont inspirés, comme le rexisme ou le national-socialisme. L'éloge de la virilité et du goût du risque ainsi que la misogynie (assez relative, finalement) directement hérités des futuristes de Marinetti méritent en effet cette forme de psychanalyse fort instructive mais il faut bien avouer, tout du moins de mon point de vue, que Degrelle n'entre pas dans ce schéma, même si sa bobine "latine" n'aurait pas juré dans une photo de famille de chemises noires. Je pense que Littell s'est dès le départ trompé de qualificatif. Mais l'opus n'en reste pas moins intéressant, même si je me méfie comme de la peste des considérations psychanalytiques et sociologiques dans le champ historique. A suivre *** / *** |