le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : lectures croisées de 13emeDBLE le mercredi 07 mai 2008 à 10h48
Je me suis senti obligé de recadrer mon intervention par rapport à la votre : je n'ai pas lu les "Bienveillantes", donc ce livre est pour moi un essai autonome et je ne l'ai pas fini.
En outre, les histoires de "pine au cul" se limite à une seule saillie (sic) drôlatique de l'auteur, après un long développement sur l'incompatibilité de principe entre fascisme et homosexualité, même refoulée (c'est assez novateur, convenez-en, par rapport à l'archétype de "l'officier SS pédéraste").
Pour le reste, je n'ai pas sollicité d'excuses, votre opinion étant aussi respectable que la mienne, surtout lorsqu'elles sont fondées sur des lectures très différentes (vous après les Bienveillantes, moi sans...).
Ayant avancé dans ma lecture, je confirme donc que l'analyse de l'être fasciste, sous l'angle psychanalytique (du point de vue de la méthode) est intéressante, notamment en ce qu'elle ouvre des champs de réflexion passionnants et nouveaux.
En revanche, l'auteur ne va pas assez loin à mon sens dans cette analyse, se limitant à ajouter des démonstrations de l'opposition du "sec et de l'humide" (je comprends mieux votre ressenti de "tourner en rond"). Une fois que l'on a compris l'existence de cette opposition, on aimerait aller au-delà plutôt que de continuer à en relever des manifestations. D'où ma précision : la psychanalyse n'est dans cet essai qu'une méthode.
Peut-être l'auteur va-t-il franchir le pas à la fin du livre (que je n'ai pas encore atteinte) ?
Sinon, il appartiendra au lecteur de le faire (c'est aussi l'intérêt d'un essai que d'ouvrir des portes que chacun franchira à sa façon).
Enfin, pour rebondir sur votre lecture croisée, très différente de la mienne (mais je ne l'ai pas fini et je n'ai pas lu l'autre bouquin... oui je sais je radote ;-), je n'ai pas à ce stade de la lecture votre ressenti sur le caractère générique du fasciste : vous excluez de "l'être fasciste" les guerrilleros communistes ou post-communistes qui peuvent pourtant en être aussi (tels Pol pot ou Bassaev).
Au passage on a quand même statistiquement plus de fasciste dans l'armée qu'à l'Opéra de Paris, non ?
;-)
Je constate enfin que vous semblez donner beaucoup de crédit aux prétendues analyses psy du fascisme commises dans les "milieux d'extrême-gauche" (marrant cette expression impossible). Vous êtes bien le seul et ce livre n'en fait pas partie...
Je poursuis ma lecture...
Cordialement,
CM *** / *** |