le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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- | Nom de code donné à la tentative de débarquement effectué à Dieppe le 19 août 1942 par des forces anglo-canadiennes avec le concours de soldats de toutes les nations en guerre contre l'Allemagne.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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Dans ce texte : Quelle justification militaire ? de René CLAUDE le lundi 24 mars 2003 à 23h04Bonsoir,
On sait qu'après une défaite sanglante, il est toujours très difficile de retrouver avec précision Qui a ordonné Quoi; les décideurs de l'Etat-Major, qui dans le cas de Jubilee divergeaient en plus réellement sur l'opportunité d'envoyer des milliers d'hommes sur une zone côtière très bien défendue par les Allemands, ont alors tendance à se renvoyer l'échec de l'opération et ne vont pas s'avancer pour revendiquer publiquement leurs responsabilités dans un fiasco aussi terrible que celui auquel aboutit l'attaque de Dieppe. La position de "pistonné" de Lord Mountbatten ne fut-elle pas une bénédiction pour ses détracteurs ? Il aurait servi de bouc-émissaire assez idéal, non ? Je pose la question, car je suis étonné que Winston Churchill ait donné son feu vert à une opération aussi risquée... J'ai lu quelque part que Jubilee aurait pu avoir été conçu et lancé de façon "officieuse" et sans avoir l'aval de Winston... Est-ce réellement envisageable ? Même si on sait que la situation internationale de l'époque - parano et pressions de Staline, opinions publiques inquiètes des échecs sur les autres fronts, etc.- a pu pousser les Alliés à frapper un coup spectaculaire pour prouver leur détermination au combat, j'ai de la peine à comprendre le but strictement militaire de l'opération, à moins de croire que l'échec prévisible de Jubilee fit partie d'un plan d'ensemble... ? Car pour ce qui est des enjeux politiques, chez les autorités canadiennes en tout cas, la démonstration de Béatrice Richard est pertinente.
Cordialement,
René Claude *** / *** |