le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie |
- | Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)
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SOE - Special Operations Executive - Grande-Bretagne |
- | Service secret britannique chargé de l'action en Europe. Les "Réseaux Buckmaster" sont la branche française du SOE.
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Dans ce texte : Très bon livre de Nicolas Bernard le lundi 25 février 2008 à 17h23
L'ai lu hier, et j'ai beaucoup apprécié. Sans sombrer dans les travers de bien de ses prédécesseurs enclins à romancer leur intrigue, Monika Siedentopf nous offre un remarquable de travail d'enquête et d'analyse, outre de clore peut-être la très controversée affaire Prosper, du nom de ce réseau du S.O.E. surtout connu pour son sanglant démantèlement en 1943 par le S.D..
Elle confirme par ailleurs ce qui n'était jusque là qu'une hypothèse : le M.I.-6, à l'initiative de Claude Dansey, a bel et bien utilisé un agent triple, Henri Déricourt, pour infiltrer le S.O.E. et diffuser de fausses informations aux Allemands. Selon Mme Siedentopf, Dansey aurait effectivement sacrifié le réseau Prosper au profit des plans d'intoxication alliés de 1943.
Cela dit, mais peut-être est le fait que son ouvrage a, de toute évidence, été allégé pour le grand public quant aux renvois aux sources, elle ne produit guère de preuves à l'appui de ses dires, sinon, en substance, des témoignages de survivants de la communauté du renseignement anglais énoncés dès les années 80. D'où la question que je me pose : sa certitude découle-t-elle de preuves documentaires accablantes ou témoigne-t-elle d'un saut trop rapide aux conclusions ? *** / *** |