La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Honorable (et remarquable) Ldégiste du bord de la Vistule.
|
- | Народный комиссариат внутренних дел ou en langage phonétique : Narodnyi Komissariat Vnutrennikh Del.
A oublier sauf pour les puristes.
Plus prosaïquement, l'ancêtre du KGB, la police secrète soviétique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des unités militaires du NKVD étaient attachées à chaque commandement du front. Les responsables de ces unités spéciales dépendaient directement de Beria et de Staline et non de la hiérarchie militaire normale.
|
- | Narodnyï Komissariat Vnoutrennykh Diél (Commissariat du peuple aux Affaires intérieures). Le NKVD remplace en 1934 le GPU [*]. Cette police politique sera chargée de la sécurité de l'Etat jusqu'en 1946. Elle a à son actif les grandes purges ordonnées par Staline et les déportations massives vers les camps de travail.
[*] voir ce terme.
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
|
- | Un CC est un groupement tactique de Division Blindée comprenant un Régiment de Chars moyens, un Bataillon d'Infanterie portée, un Escadron de reconnaissance, un Escadron de Tanks-Destroyers, un Groupe automoteur d'Artillerie (105) et des éléments de Services. Une Division Blindée comprend trois CC. (Source: Maréchal de Lattre).
|
Dans ce texte : Précisons ! de Francis Deleu le samedi 19 janvier 2008 à 23h43Bonsoir, mon explication sur Katyn ne fait pas partie du noyau dur de mon travail; quand je la rappelle, c'est surtout pour m'étonner qu'ellle ne soit pas discutée par des gens qui la connaissent, lors même qu'ils n'avancent guère d'autre explication que la vertu assassine du stalinisme. Sans doute n'y a-t-il pas d'autre explication ! Pour en revenir à la question initiale, quelles raisons ont poussé Staline (en fait sur proposition de Béria) à assassiner les officiers polonais et ce, par rapport aux prévisions d'un traité de paix avec la Finlande ?Ainsi, souligner que l'armistice soviéto-finlandais du 12 mars ne saurait expliquer l'ordre du 5, c'est lire en diagonale mes propos, suivant lesquels c'est justement le 5 que Staline acquiert la conviction que les Finlandais vont déposer les armes et signer, le 12, à ses conditions. Admettons que le 5 mars 1940 Staline acquiert la conviction que les Finlandais vont déposer les armes et signer, le 12, à ses conditions ! Et ensuite ? Quel est rapport entre la conviction de Staline et ses motivations pour ordonner le massacre des officiers polonais ?D'autre part, aller chercher un ordre de déportation des familles daté du 2, cela pourrait être probant si on établissait qu'il s'agit bien des mêmes familles. Il s'agissait bien des familles d'officiers polonais, officiers dont l'exécution fut décidée 3 jours plus tard.
Extrait de la résolution du Politburo du 3 mars, résolution signée par Staline :
Approuver les propositions suivantes des camarades Beria et Khrouchtchev :
1. (...)
2. Charger le NKVD d'URSS:
a) d'effectuer la déportation dans la région soviétique du Kazakhstan pour une période de 10 ans de toutes les familles de prisonniers de guerre qui se trouvent dans les camps pour ex-officiers de l'armée polonaise, agents de police, gardiens de prison, gendarmes, agents secrets, ex-propriétaires terriens, entrepreneurs et hauts fonctionnaires de l'ex-appareil étatique polonais, soit un total de 22.000 - 25.000 familles. (souligné par mes soins) Or, que je sache, l'armée polonaise, trop confiante en l'habileté de ses dirigeants politiques, s'était réfugiée massivement dans la future zone soviétique en la pensant à l'abri d'une attaque de revers et en envisageant au contraire, au pire, de se replier en URSS pour y être internée : la famille d'un bon nombre d'officiers était donc hors d'atteinte des Soviétiques. D'autre part, ils ne tuent pas tous les officiers, seulement ceux des camps les plus à l'ouest. Le déplacement des familles est une mesure conservatoire classique de ce régime (cf. par exemple les mémoires du futur général Jaruzelski, alors fils d'officier captif) et son couplage avec un massacre envisagé des hommes reste à démontrer. Ils ne tuent pas tous les officiers ? Plus de 20.000 tout de même ! Selon un rapport adressé à Khrouchtchev par Chelepine (président du Comité pour la Sécurité d'Etat auprès du Conseil des ministres) en date du 3 mars 1959 alors que l'URSS usait de tous les moyens pour occulter le massacre:Le Comité pour la Sécurité d'Etat auprès du Conseil des ministres de l'URSS conserve depuis 1940 des fiches individuelles et d'autres documents sur des prisonniers et officiers internés, gendarmes, agents de police, propriétaires terriens etc., représentants de la Pologne ex-bourgeoise fusillés cette année-là. D'après les dispositions de la troïka spéciale du NKVD de l'URSS, 21.857 hommes furent exécutés dont : 4 421 dans le bois de Katyn (province de Smolensk), 3.820 dans le camp de Starobielsk près de Kharkov, 6.311 dans le camp de Ostachkov (province de Kalinine) et 7.305 fusillés dans les autres camps et dans les prisons d'Ukraine occidentale et de Biélorussie occidentale.
L'ensemble de l'opération d'élimination des personnes susmentionnées a été menée d'après les délibérations du CC du PCUS du 5 mars 1940. Les détenus ont été condamnés à la peine maximale d'après des fiches individuelles archivées, relatives à leur statut de prisonniers de guerre et d'internés en 1939 (...). Les camps sont-ils à l'Ouest ? Par rapport à l'URSS, Sibérie comprise, pourquoi pas ? Par rapport à la Russie continentale européenne, ces camps sont plutôt à l'Est ! Non ?
Pour le reste, je te renvoie aux contributions de GP dont l'expertise en matière de politique polonaise est reconnue par tous.
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
|