le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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BBC - British Broadcasting Corporation - Grande-Bretagne |
SAS - Special Air Service - Grande-Bretagne |
| - | Les SAS avaient un rôle essentiellement d'action : sabotage, destruction, élimination, etc......
(Merci à Laurent Pink panther)
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Dans ce texte : Sûr! de d.zambon le mercredi 09 janvier 2008 à 09h42
Bonjour et merci de votre réponse. Tout d'abord je m'étonne que que vous n'ayez rien trouvé sur les contre-attaques italiennes, menées par plusieurs pelotons, dont celui du lieutenant Marco Gola qui sera tué en action, alors que de nombreux ouvrages français y font référence ("Histoire de la Légion" de Montagnon par exemple).Je m'étonne toujours de cette histoire de blindés allemands, qui n'étaient pas présents sur la crête de Naqb Rahla, que je sache! Que les automitrailleuses de l'AufkL.Abt.33 aient entamé une manoeuvre d'attaque et aient contribué à chasser définitivement les Français du secteur, cela ne souffre d'aucune discussion et les archives italiennes en témoignent. Il ne s'agit pas pour moi de prétendre que les archives, quelles qu'elles soient, doivent être considérées comme des Evangiles mais elles représentent tout de même des repères non négligeables, vous en conviendrez. La division "Folgore", quant elle, a été certes anéantie successivement dans la bataille mais n'a jamais cédé ses positions à l'ennemi: elle ne les a quittées que sur l'ordre de Rommel. Anéantie parce que ses hommes ont résisté "au-delà des limites des possibilités humaines", comme l'avaient mentionné la BBC et la radio du Caire. "Annientata, ma non domata". Ca leur fait une belle jambe me direz-vous. Bref. Pour en revenir aux sources italiennes: fonds N°949 de l'USSME, caserne Nazario Sauro, Rome. "Le operazioni in Africa Settentrionale, Vol.III", de Mario Montanari pour l'USSME, Rome, 1993 (relation qui croise les archives allemandes, britanniques + empire et italiennes, entre autres). Sans compter des oeuvres précieuses très bien documentées, comme "La Folgore nella Battaglia di El Alamein" de Renato Migliavacca, Milan, 1994 ou encore "El Alamein 1932-62" de Paolo Caccia Dominioni. Il y en a beaucoup d'autres, naturellement. A Naqb Rahla, les paras italiens ont utilisé leur tactique habituelle: contre-attaque à base de grenades, lancées en grande quantitées (les grenades italiennes étaient légères, faisaient beaucoup de bruit et de fumée, donc très utiles dans l'assaut pour désorienter l'adversaire). Vous savez, on a fait croire pendant plus de 25 ans que c'étaient les Italiens qui avaient trahi les Allemands tout le long de la guerre (enfin, dans la période 40-43), avec toutes les "preuves" possibles et beaucoup de mauvaise foi et surtout de mépris, avant que les Anglais ne "lâchent le morceau" au sujet d'Ultra. Je maintiens, sur la foi de ce dont je dispose comme informations, que la déconvenue de la Légion à Naqb Rahla est à porter au crédit des paras de la "Folgore", les Allemands n'intervenant que de façon marginale, comme à Tobrouk lors du fiasco des commandos et du SAS lors de l'opération "Daffodill" un peu plus d'un mois avant l'événement qui nous intéresse ici. Et pourtant, à Tobrouk aussi, on dit que ce sont les Allemands qui ont rejeté les commandos à la mer, ce qui est une erreur historique grave (autant dire que ce sont les Albanais qui ont gagné à Austerlitz). *** / *** |
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