le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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DAK - Deutsches Afrika Korps - Allemagne nazie |
- | Au départ la DAK, formée en février 1941 et commandée par Erwin Rommel pour soutenir les troupes de Mussolini, était le quartier général des divisions allemandes opérant en Afrique du Nord (Libye, Egypte et Tunisie). Par la suite, la DAK désignera l'ensemble du corps expéditionnaire allemand dans cette région.
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Dans ce texte : Oui et... non de Yannis Kadari le mercredi 19 mars 2003 à 11h41
Salut,
En ce qui me concerne je vois mal les troupes italo-allemandes s'engager plus avant dans le dispositif allié (composé de points d'appui et de vastes champs de mines) en laissant derrière elles des unités adverses en état de combattre même très ponctuellement.
Car dans ce cas précis quel aurait été le sort réservé aux longues et lentes colonnes de camions de l'Axe chargées d'apporter le ravitaillement d’Erwin Rommel en première ligne (si l'on peut parler de "ligne" dans la guerre du désert) et qui, d’ailleurs, géographiquement parlant ne pouvaient que passer près de BH ? Rommel a toujours manqué de véhicules pour sa logistique ; pouvait-il prendre le risque d'en perdre du fait de raids même réduits et ponctuels menés par des troupes des FFL ? En abandonnant BH et sa garnison à son triste sort l'Allemand aurait pris le risque de se voir frapper dans les reins au moment même ou l'ensemble de son dispositif mobile aurait été très avancé vers l'Est.
Par ailleurs, que savait exactement Rommel des Forces basés à BH ? Connaissait-il avec précision et dans les détails ce dont disposaient les FFL pour se battre ainsi que l’état de leurs stocks de vivres, eau, munitions ? A mon sens, ce « brouillard de guerre » est aussi très important à prendre en compte dans les décisions des unes et des autres.
Enfin, comme tous les bons chefs de guerre, Rommel a aussi, j’imagine, du envisager le repli éventuel du DAK en cas de mauvaise fortune contre les Britanniques ? Dans ce contexte, pouvait-il là aussi tolérer de laisser intact le verrou français que peut être il aurait à repasser d’urgence d’Est en Ouest, les Tommies sur ses talons ?
A mon sens, à BH, Rommel a voulu jouer la sécurité.
A+
Yannis *** / *** |