le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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FFI - Forces Françaises de l'Intérieur - Résistance (France) |
- | Créées par ordonnance du CFLN (Comité français de libération nationale) le 1 février 1944, les FFI réunissent, en principe, l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure. Le 28 août, après la Libération, le général de Gaulle décide leur incorporation dans l'armée régulière et la dissolution de leurs état-majors
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FTP - Francs-Tireurs et partisans - Résistance (France) |
- | Francs-tireurs et partisans appelés également "Francs-tireurs et partisans français" (FTPF) : mouvement de Résistance intérieure, d'obédience communiste, dirigé par Charles Tillon. Les FTP prônaient l'action armée (attentats et sabotages) contre l'occupant.
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Dans ce texte : l'évolution du sens de arcole le vendredi 30 novembre 2007 à 19h23
Un camp de "concentration", à l'origine, ce devait être un lieu où l'on "concentrait" des populations. Il a aussi existé des camps de regroupement, dans d'autres guerres ultérieures.
Dans le terme, la volonté affichée n'était "que" la perte de liberté, en aucun cas la violence et la barbarie, encore moins un projet d'extermination industrielle.
De même, pour la résistance, le premier terme utilisé a été "réfractaire" (au travail obligatoire), ensuite, aprés la libération de la Corse, est venu le mot "maquis", et ce n'est que tardivement que le terme "résistant" est apparu, contrecarré par FFI et FTP.
A noter que le vocabulaire des militaires de métier, assez condescendant (esprit Giraud?) a été de récuser absolument tous ces termes dans leurs rapports et récits. Une directive avait dû être donnée. Il n'était séant de parler que de "patriotes".
Mais nous savons bien, à lire et relire livres et médias,
auteurs affabulateurs et collabos rétroactifs, que des glissements de sens s'opérent, parfois par paresse intellectuelle, parfois dans des buts d'amalgames intéressés.
Ce forum abonde d'histoires de "Français Libres" ayant usurpé leur qualité, ou celle ci leur ayant été attribuée par des organismes étrangers, peu soucieux de subtils distingos.
La qualité de déporté est également plus ou moins manipulée, et va souvent des travailleurs VOLONTAIRES français en Allemagne, aux morts en sursis de Auschwitz et Treblinka.
J'ai connu un éminent bourgeois levantin, né en 1949, qui se targuait d'avoir été déporté, parce que son père, diplomate, avait été "déporté par les Allemands... en Turquie"!
Leur voyage avait dû se faire en pullmann!
Ainsi en va-t-il de l'Histoire, quand apparaissent de nouvelles générations, et que disparaissent celles des témoins. *** / *** |