le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
AFN - Afrique Française du Nord |
- | Territoire de l'Empire français.
|
FTP - Francs-Tireurs et partisans - Résistance (France) |
- | Francs-tireurs et partisans appelés également "Francs-tireurs et partisans français" (FTPF) : mouvement de Résistance intérieure, d'obédience communiste, dirigé par Charles Tillon. Les FTP prônaient l'action armée (attentats et sabotages) contre l'occupant.
|
Dans ce texte : A la volée... étrange "montrage du doigt" de Thiriel le jeudi 22 novembre 2007 à 10h18Alors la , volée de bois vert de la part d'intervenants offusqués qui me balancent quelques prisonniers maghrebins évadés ou quelques individuels dans 2 ou 3 maquis ; ah oui ! il y aurait eu UN FTP algerien , Mohammed Lakhdar , dans l 'insurrection parisienne !
Voila pour la Resistance ................c'est maigre !
Justement, il me semble que la question est mal posée. Mettre sur le même plan la "communauté maghrebine" et les communautés espagnoles, italiennes ou polonaises est déjà un contresens. Les secondes ont toutes les raisons d'être très engagées et de se battre par tous les moyens, qu'il s'agisse des exilés Républicains espagnols, des antifascistes italiens ou des Polonais qui ont vu leur patrie une fois de plus occupée (et de quelle façon) pour ne parler que de ceux là. De tout temps (en tout cas tout au long du XIXe siècle), les exilés européens ont d'ailleurs tenu une place éminente dans les mouvements insurrectionnels français (cas des Polonais fuyant la répression russe et fournissant nombre de cadres de la Commune en 1871 par exemple).
La première (communauté maghrébine) est en revanche composée de dépendants français (et non de citoyens, la différence est de taille) dont la "patrie" (l'AFN) n'a pas été menacée directement et qui peuvent sans grande difficulté voir dans la guerre une "affaire" entre Européens. Sans prétendre faire ici de l'arithmétique ni donner un avis définitif, les éléments que l'on vous a donnés ne correspondent-ils pas peu ou prou à la réalité métropolitaine (quelques maquisards, quelques groupes FTP, quelques individuels...), si on les rapporte à l'importance de la communauté maghrébine présente en métropole (<à 1% du total); à l'attitude globale de la population française (combien d'authentiques résistants dans les réseaux, combien de volontaires à la LVF ?) et si enfin l'on pondère en plus avec certaines spécifités propres à l'histoire des colonisés. Pour quelle raison étrange la population maghrébine eut-elle dû être proportionnellement plus engagée dans la dissidence envers Vichy que la moyenne des Métropolitains (et ce d'autant que les chiffres donnés par Jacques sont assez éloquents quant à leur présence significative chez les FFL) ? *** / *** |