La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : Division d'Infanterie - DI |
- | Se compose organiquement de trois Régiments d'Infanterie, d'un Régiment de Reconnaissance blindé, d'une Artillerie divisionnaire à trois groupes de 105 et un groupe de 155, d'un Bataillon du Génie, d'un groupe d'Artillerie antiaérienne et de Services. En outre, elle possède normalement, en soutien, un Régiment de Tanks-Destroyers (TD).
La DI se subdivise en trois Regimental Combat Team (RCT).
(Source: Maréchal de Lattre).
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Division d'infanterie coloniale - DIC - France 1940 |
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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1e DFL - Première Division Française Libre - France libre |
- | La Division de la France Libre. Commença à exister avant d'exister, pour la tentative de débarquement à Dakar. Combattit en Erythrée sous le nom de Brigade d'Orient. Trouva enfin son nom en mai 41, mais pour combattre d'autres Français obéissant fidèlement à Vichy qui obéissait aux Allemands. Fut aussitôt dissoute pour renaître sous forme de deux brigades dont l'une s'illustra à Bir Hakeim. Retrouva son nom en Tunisie pour en être bientôt chassée par ceux qui avaient encore du mal à choisir entre Vichy et de Gaulle. Fut rebaptisée par les mêmes 1e DMI, mais toujours 1e DFL pour ceux qui continuèrent avec elle une route meurtrière qui passa par l'Italie, les côtes de Provence, la Vallée du Rhône, les Vosges, l'Alsace et les Alpes. Cessa d'exister aussitôt sa tâche accomplie mais est toujours vivante pour ceux qui l'ont fait vivre et pour ceux qui l'apprécie.
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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DIM - Division d'infanterie motorisée - France 1940 |
DIM - Division d'Infanterie Marocaine - France |
FFI - Forces Françaises de l'Intérieur - Résistance (France) |
- | Créées par ordonnance du CFLN (Comité français de libération nationale) le 1 février 1944, les FFI réunissent, en principe, l'ensemble des mouvements de la Résistance intérieure. Le 28 août, après la Libération, le général de Gaulle décide leur incorporation dans l'armée régulière et la dissolution de leurs état-majors
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Dans ce texte : Le climat (pour les "Sénégalais") - suite de Francis Deleu le mardi 20 novembre 2007 à 16h55Bonsoir,
Le fil - Le climat (pour les "Sénégalais") - ayant atteint la limite fatidique des 50 contributions, poursuivons ici en proposant la version du Maréchal de Lattre. La 1ère Armée a atteint les Vosges lorsque s'installe l'hiver. Aux difficultés d'approvisionnement, l'usure du matériel... s'ajoutent les rigueurs de l'hiver. Pour comble de malchance, un automne anormalement précoce et humide vient ajouter, à notre misère. Sans transition, le soleil éclatant de la Méditerranée a fait place à la pluie quasi ininterrompue et au froid. Pour tous, l'épreuve est pénible, car les vêtements de rechange sont encore sur les plages provençales et beaucoup continue à porter leur tenue d'été, la seule qu'ils aient avec eux. Mais cette température est surtout cruelle pour les Sénégalais de la 9e Division d'Infanterie Coloniale (9e DIC - général Magnan) et le coloniaux de la 1ere Division Française Libre (1ère DFL - général Brosset) qui grelottent sur les plateaux du Jura ou dans les boucles du Doubs. Septembre n'a pas pris fin que déjà on signale, dans ces unités, des cas de gelure des pieds, La pluie ne s'en prend pas d'ailleurs qu'aux hommes : les crues d'octobre emporteront les ponts provisoires et noieront tout dans la boue.
Enfin, il n'est pas jusqu'à la nature du sol qui ne nous soit hostile. Habitués au djebels rocailleux de l'Atlas ou aux pitons des Abruzzes, nos soldats d'Afrique se sentent perdus dans les forêts sombres où ils s'orientent avec tant de peine et où la mort vient par traîtrise lorsqu'un obus fuse au faîte d'un sapin.
Tout contribue donc à rendre la tâche plus dure. Le moral lui-même se ressent fatalement des circonstances. On pense au foyer lointain, à la permission qui ne vient pas, à l'arrière que la guerre semble si peu préoccuper depuis qu'elle s'est un peu éloignée et où une foule de jeune gens demeure tranquillement passive. (Histoire de la 1ère armée française, Tome 1, Presses Pocket, 1949 - page 119) Outre bien sûr les épouvantables conditions climatiques pour les soldats coloniaux - c'est le sujet de la contribution - notons deux points intéressants à souligner :
- de Lattre mentionne 1e DFL et non DIM
- une foule de jeunes gens qui, à peine libérée, demeure passive et qui décidera de Lattre à tenter le difficile amalgame avec les FFI sans lequel le retour au foyer des troupes coloniales ne serait possible.
Bien cordialement,
Francis.*** / *** |
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