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La Guerre d'Algérie - Peter Batty
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Messmer (Pierre) - France libre

R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

A propos des Harkis : de Laurent Laloup le mercredi 05 septembre 2007 à 18h57

Est-ce qu'il a laissé quelque chose sur la politique du Connétable en Algérie dans des Mémoires ou autre ?


Bonsoir René,

Voici le passage du livre de Messmer, où le sort des Harkis est évoqué :

"Pour obtenir des réductions d'effectifs aussi importantes, les moyens ont été adaptés aux situations. Pour les simples soldats, la réduction de la durée du service militaire s'imposait ; par étape, il a été réduit d'un an. Inutile de dire que cette décision fut reçue avec satisfaction par les intéressés et leurs familles.
On ne peut en dire autant des supplétifs, plus connus sous le nom de harkis . L'indépendance algérienne et la prise du pouvoir par le F.L.N. les plaçaient dans une situation toujours dangereuse, parfois tragique. L'armée et l'administration les avaient engagés comme auxiliaires dans nos unités, comme volontaires pour l'autodéfense de leurs villages. Ils avaient combattu, dans nos rangs et sous nos ordres, leurs compatriotes et parfois parents du F.L.N. qui les tenaient pour des traîtres.
Nous avions le devoir de les soustraire aux vengeances qui les menaçaient ; le seul moyen vraiment efficace était de les transporter en France avec leurs familles. Ce fut fait pour plus de 25 000 d'entre eux : même si l'accueil laissa parfois à désirer, leur sécurité fut ainsi assurée1.
Mais beaucoup répugnaient à un exil définitif : ruraux, ils étaient attachés à leur terre, à leur maison, à leur village où leurs femmes voulaient rester. Pauvres, ils préféraient à l'expatriation sur une terre inconnue, le pécule qu'on leur proposait comme indemnité de licenciement et avec lequel ils achèteraient un champ ou un âne. Ils ne comprenaient pas que l'argent français qu'ils recevaient à la veille de l'indépendance les rendait plus suspects et, pis encore, excitait la jalousie de leurs voisins, cette jalousie paysanne si vivace dans tous les villages du monde.
Sous-estimant ces dangers, Louis Joxe, ministre des Affaires algériennes, diffusa une circulaire 2 — qu'on m'a souvent attribuée à tort — dont il a revendiqué la responsabilité devant l'Assemblée nationale 3. Soutenus par la presse, les officiers qui avaient com­mandé des supplétifs protestèrent avec véhémence.
Mais le gouvernement voulait croire que le F.L.N. appliquerait loyalement les accords d'Évian. Quelle illusion !

2. Circulaire du 25 mai 1962 : « Les supplétifs débarqués en métropole en dehors du plan général de rapatriement seront renvoyés en Algérie... Les promoteurs et complices de rapatriements prématurés seront l'objet de sanctions appropriées. » Je n'ai prononcé aucune sanction à l'encontre d'officiers et sous-officiers « promo­teurs » de transports plus ou moins clandestins de harkis avec leurs familles. J'ajoute que Louis Joxe, qui connaissait mon opinion à ce sujet, ne m'en a jamais demandé.
3. Séance du 29 juin 1962, Louis Joxe, ministre d'État chargé des Affaires
algériennes : « Nous ne pouvions tolérer que des initiatives individuelles se
substituent aux pouvoirs publics sans aucune garantie de sécurité puisque aucun
contrôle ne pouvait être effectué au départ.


Cordialement
Laurent

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