le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Sir (Basil Lidell Hart) - Grande-Bretagne |
- | Comme pour le Général Patton, je m'étonne de ne pas trouver mot sur ce grand écrivain, spécialiste des guerres mondiales.
Note : Le glossaire est en chantier permanent ! N'hésitez pas à participer et à déposer vos définitions ou courtes biographies.
FD
|
Dans ce texte : Le Pape fait de la Résistance de Nicolas Bernard le lundi 11 juin 2007 à 19h14
> Le père Blet est bien gentil mais il n'y a pas de raison
> de traiter le Vatican plus favorablement que le Kremlin
> de la grande époque : il faut, comme la porte de Musset,
> que les archives soient ouvertes ou fermées et tant
> qu'on se contente d'y lâcher des historiens maison,
> elles ne sont pas ouvertes, elles sont fermées.
C'est inexact. Le 18 septembre 2006, les archives du pontificat de Pie XI ont été rendues totalement accessibles aux chercheurs - les périodes précédentes avaient fait l'objet d'une décision similaire, de la part de Jean-Paul II. Malheureusement, aucune date n'a été fixée s'agissant du cas de son successeur. Quant à parler d'"historiens maison" pour qualifier ceux qui ont bénéficié de dérogations, l'expression me paraît réductrice : si elle est parfaitement recevable dans le cas de Peter Gumpel - postulateur de la cause de béatification de Pie XII -, elle l'est bien moins pour d'autres, tels que Pierre Blet, même si j'ai pu noter une certaine partialité du personnage, sans aller jusqu'à lui reprocher d'être un escroc intellectuel.
> D'autre part, je me refuse moi aussi à juger Pie XII
> d'un point de vue moral et à le juger tout court, mais
> précisément : bien des morts du nazisme lui sont dûs,
> même s'il partage cette responsabilité avec beaucoup.
> Son tort au sens historique, causal, du terme, est de ne
> pas s'appeler Churchill, notamment fin juin, début
> juillet 1940. Il prête alors la main, et même les deux,
> à la plus meurtrière, potentiellement, des manoeuvres
> nazies, celle qui consiste à oeuvrer au rétablissement
> de la paix, en considérant Churchill comme un excité bon
> pour la camisole.
N'exagérez rien. Pie XII a également appuyé les conjurés antinazis de 1940, acceptant de servir d'intermédiaire entre les auteurs d'un projet de coup d'Etat et les Alliés. "Jamais dans l’histoire un pape n’a été engagé d’une façon aussi délicate dans une conspiration tendant à renverser un tyran par le force", écrira le chargé d'affaires britannique, sir D'Arcy Osborne, sollicité pour l'occasion. *** / *** |