le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Dans ce texte : Je ne crois pas, non de Nicolas Bernard le lundi 30 avril 2007 à 13h59Encore une fois, je ne vois guère l'intérêt de revenir sur un débat qui, ne vous en déplaise, a déjà eu lieu. Ce débat avait notamment révélé, par mes soins :
1) que les rares "propos de table" de Hitler qui, selon vous, confirmaient l'existence de son aspiration au règlement diplomatique de la guerre à l'Est en 1941 (!), avaient été extraits de leur contexte et détournés de leur signification véritable ;
2) que votre interprétation de ces déclarations se voyait même contredite par nombre d'autres "propos de table" absolument sans équivoque sur les ambitions territoriales du Reich ;
3) qu'une approche diplomatique soviétique par l'intermédiaire de la Bulgarie n'avait point prospéré, alors que Staline était prêt à d'importantes concessions (qui ne remettaient toutefois pas en cause l'existence de l'URSS), cet échec résultant certainement d'une fin de non-recevoir opposée par Berlin, et non du manque de zèle du contact bulgare (voir Volkogonov pour le côté soviétique des choses, Toland pour son versant allemand, et Soudoplatov pour le fun) ;
4) que rien, absolument rien, ne témoignait d'un quelconque autre contact diplomatique entre Allemands et Soviétiques en 1941, alors que la chose n'aurait pas manqué d'être révélée au cours de la Guerre Froide ;
5) que la visite de Goebbels à Hitler le 18 août 1941 ne prouvait nullement que Hitler envisageait sérieusement de signer un traité avec Staline - au regard du contexte présidant au prononcé de ses paroles ;
6) qu'à supposer que Hitler ait conclu une paix séparée avec Staline en 1941 en se contentant de l'Ukraine, voire des pays baltes et de la Biélorussie, il eût fait preuve d'une stupidité crasse qui ne lui ressemblait guère, car laissant l'URSS en vie, ses usines déménagées dans l'Oural, son pétrole caucasien sauvegardé, sa réputation antifasciste consolidée ;
7) qu'en réalité Hitler n'avait strictement aucune raison de conclure un tel accord. S'il remportait la victoire, la Russie d'Europe était à lui, et les Juifs pouvaient être exterminés, y compris ceux qui avaient fui. S'il perdait la bataille de Moscou, il lui serait toujours possible d'en appeler à la clémence des Occidentaux, ce qu'il n'a pas manqué de faire, au demeurant.
L'anticommunisme de Hitler est certes moins important que son antisémitisme et son racisme, mais il n'en existait pas moins et leur était par trop lié. Hitler n'en a pas moins utilisé l'anticommunisme pour satisfaire sa base électorale, faire avaler la pilule de l'espace vital et de la Solution finale (voir les Juifs, assimilés à des partisans), et tenter de s'allier aux Occidentaux.
Il reste que je ne vois pas ce qui pourrait me pousser à relancer une discussion déjà vieille de deux ans, sachant que tous les arguments ont été échangés, et que nos lecteurs ont déjà formulé leurs conclusions. Il est toutefois regrettable que ma citation de Goebbels, pourtant particulièrement visible, vous ait à ce point échappé. Regettable également, le fait que vous n'ayez pas retranscrit totalement ladite discussion, ce qui réduit quelque peu la valeur informative de votre site.
D'autant plus regrettable que je ne reviendrai pas sur ce que j'ai écrit. Le "fait nouveau" que constitue votre extrait du Journal du propagandiste nazi n'en est pas un, et je me suis déjà exprimé à ce sujet. Je l'avais d'ailleurs produit, non par courage, mais par honnêteté intellectuelle. *** / *** |