le Glossaire de Francis a trouvé : - | Lors de l'offensive des Ardennes en décembre 1944, deux missions de commandos furent planifiées et reçurent les noms de code "opération Autour" (Stösser) et "opération Griffon" (Greif).
L'opération Autour, confiée au lieutenant-colonel von der Heydte, était destinée à faire sauter des parachutistes sur les Hautes-Fagnes avec l'objectif de prendre le contrôle des ponts et carrefours sur les routes des Ardennes.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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USA - United States of America - USA |
- | Les Etats-Unis d'Amérique. Quelques auteurs francophiles irréductibles préfèrent utiliser EU (Etats-Unis) ou EUA (Etats-Unis d'Amérique).
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Dans ce texte : Qui est Denis Touret ? de René CLAUDE le dimanche 04 mars 2007 à 11h55
L'accusation de révisionnisme portée contre le livre de Norman Finkelstein, «l'Industrie de l'Holocauste», relève d'un véritable terrorisme intellectuel.(...) Cette campagne de diffamation n'a qu'un but: éviter que s'ouvre la discussion autour des thèses de Norman Finkelstein. (...)
Le travail historique et plus généralement la réflexion sur l'histoire sont systématiquement suspendus au risque d'accusation de révisionnisme et négationnisme dès lors qu'ils viennent remettre en question, par la critique, des idées reçues, ou pire, le discours dominant. Ce sont ainsi des pans entiers de notre histoire contemporaine qui sont frappés d'interdit d'analyse, d'autocensure ou in fine, pour les plus courageux qui s'y risquent malgré tout, de censure. Sous couvert d'une mémoire douloureuse et devenue pour certains sacrée, on manipule avec une bonne conscience imperturbable le concept de révisionnisme, indispensable pourtant à l'épistémologie de l'histoire pour qu'on puisse distinguer ce qui relève de la quête de vérité et ce qui relève de son brouillage. Le résultat d'une telle manipulation consiste à faire de l'argument du «révisionnisme» un instrument de terrorisme intellectuel.
Cette campagne de diffamation n'a qu'un seul but: éviter que s'ouvre dans des conditions normales la discussion autour des thèses présentées, argumentées et documentées par Norman Finkelstein selon les règles du métier. Que celles-ci soient donc ici brièvement rappelées :
- La place du génocide des juifs dans le discours public des dirigeants juifs américains est historiquement déterminée non par l'intérêt des victimes survivantes, mais par le loyalisme à l'égard du gouvernement américain. Après avoir refusé d'en parler dans un contexte où les Etats-Unis étaient les alliés d'une Allemagne mal dénazifiée, ils ont fabriqué un discours sur l'Holocauste comme événement catégoriquement unique, lorsque Israël devint après 1967 l'allié essentiel des Etats-Unis au Moyen-Orient.
- Ce discours sur l'Holocauste a donné naissance à une «industrie». Les principales organisations juives américaines et internationales détournent les fonds de réparations matérielles réclamés aux gouvernements européens, aux dépens des survivants. C'est ce que l'auteur appelle la «double extorsion».
- L'exploitation idéologique et politique du souvenir collectif du génocide commis par les nazis, notamment aux Etats-Unis, est ce qui autorise «un pays doté d'une puissance militaire parmi les plus redoutables, présentant un dossier désastreux en matière de droits de l'homme», à s'assigner à soi-même le rôle d'Etat-victime.
Sur chacun de ces points, Finkelstein présente ses sources, argumente, répond aux objections. Son texte est écrit sur un ton souvent véhément. De fait, le détournement «du statut moral du martyre du peuple juif» en affaire lucrative l'indigne et mérite selon lui «l'opprobre public». Mais il ne faudrait pas que la colère de notre auteur serve de prétexte à éluder la question première: a-t-il oui ou non le droit d'exposer ces analyses et ces opinions? Il est évidemment légitime de critiquer ce livre comme tout autre, et d'ailleurs les membres de notre collectif apprécient de façon diverse certaines de ses thèses. Nous jugeons cependant qu'il pose des questions essentielles et son livre constitue l'occasion d'ouvrir un débat indispensable.
Ces extraits dignes d'intérêt et sujets de débats qui devraient être honnêtes - un vœu pieu ! - sont tirés du site de Denis Touret sur l'affaire Norman Finkelstein, un auteur controversé aux USA et en France 
RC *** / *** |