le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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AFN - Afrique Française du Nord |
- | Territoire de l'Empire français.
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Dans ce texte : question de taille de d.zambon le samedi 03 mars 2007 à 18h17
Tout ce qui concerne la marine reste très épineux. Une belle marine qui n'a pratiquement rien coulé (pour les bâtiments de surface), malgré ses superbes unités. Seules les unités d'assaut ont eu un palmarès élogieux. Mussolini n'a jamais voulu risquer ses "joujous", construits à grand renfort de propagande et de sacrifices financiers et des amiraux, ma foi, compétents (comme Jachino), ne purent les utiliser à leur convenance. Les beaux cuirassés, dont certains furent réutilisés dans le Pacifique peu après la capitulation, n'ont fait que de la figuration et se sont les petites unités (destroyers et torpilleurs) qui forcèrent l'admiration des Anglais (et des Allemands) lors des missions -suicidaires- d'escorte des convois vers l'AFN. Tout le monde pensait qu'un baroud d'honneur de la Regia Marina se produirait en Sicile mais elle n'en avait pas les moyens (pas de mazout, notamment). Obéir à l'ordre de se rendre à Malte pour la reddition fut pire que la plus terrible des défaites (rappelons qu'hormis la bataille de Matapan, qui fut un véritable concours de circonstances favorable aux Anglais, comme souvent quand on étudie tous les engagements navals en Méditerranée... car, en plus, les Italiens étaient des "poissards"!! lol, la Regia Marina tint toujours la dragée haute à la meilleure marine du monde). D'aucuns disent que l'amiral Bragadin, qui périt avec les marins du cuirassé Roma suite à l'attaque d'une bombe planante allemande alors qu'il filait vers Malte, préparait une mauvaise surprise aux Britanniques ... mais ces allégations sont invérifiables. Comme le dit le Signore Luraghi, si les grandes unités de surface avaient pris la mer depuis Gênes et La Spezia pour tenter de mettre des bâtons dans les roues aux Alliés en Sicile, elles auraient été repérées et "attendues" avec le meilleur accueil. Dans tous les cas, ce ne fut pas un éventuel sacrifice qui démotiva le haut commandement de la Marine, mais bel et bien un manque de moyens, sans parler de la carte diplomatique, puisque les pourparlers entre Badoglio et Eisenhower eurent lieu très tôt. *** / *** |