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Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes
sous Vichy.
- PPF : Parti Populaire
Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de
Paris"
- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène
Deloncle)
- CSAR : Comité Secret d'Action
Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse:
"La Vie nationale".
- RNP : Rassemblement National
Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".
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La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse:
"Le Francisme".
- PFNC : Parti Français National
Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays
Libre".
- La Ligue française (Pierre Constantini) -
organe de presse: "L'Appel".
- Le Front franc
(Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".
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Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La
Tempête".
- Le Groupe Collaboration (Alphonse de
Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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- | La lettre V dans l'alphabet international.
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Dans ce texte : Tabou de l'Histoire ? de René CLAUDE le mercredi 28 février 2007 à 11h02Sur le site ARTE-Histoire, la chercheuse Catherine Brice donne son point de vue sur les manques et les tabous de la recherche historique en Italie.
Extraits :
- Je suis une historienne classique, j’ai fait l’Ecole Normale Supérieure et passé l’agrégation. J’ai fait mes premières recherches sur la collaboration. Puis au cours d’un voyage d’étude, je suis tombée amoureuse de Rome et j’ai eu envie de travailler sur cette ville. Dans les années 1980, l’architecture romaine de la fin du 19ème siècle n’était pas considérée comme une partie de la ville à regarder ou à étudier. Je me suis consacrée à l’étude du monument érigé à la gloire du roi Victor-Emmanuel II.
- Quand vous avez débuté, avez-vous eu le sentiment de rencontrer une forme de tabou ?
- Ce n’était pas vraiment un tabou, mais les historiens italiens ne s’intéressaient pas aux liens entre l’architecture et la politique. Le monument de Victor-Emmanuel était simplement considéré comme le plus laid de Rome, et n’éveillait pas la curiosité des historiens de l’art. Plus tard, les travaux des historiens français de la culture, comme Pierre Nora et Maurice Aghulon, ont été diffusés et commentés en Italie. Il n’y a aujourd’hui plus de tabou sur l’histoire politique de l’art. Ensuite, je me suis dit qu’il n’était pas possible qu’une monarchie qui érigeait un tel monument ne soit pas impliquée dans la construction de l’Etat Nation italien. Or dans les années 1990, ce postulat n’était pas du tout admis en Italie.
- Est-ce lié aux mentalités collectives et à l’opinion public des Italiens sur la monarchie italienne ?
- Il est sûr que l’acceptation de Mussolini et du coup d’Etat par le roi Victor-Emmanuel III a entraîné un jugement négatif, voire une damnation mémorielle de la monarchie en Italie.
- Vous intéressez-vous à d’autres aspects actuellement mal connus de la monarchie italienne ?
- J’ai aujourd’hui l’ambition de faire des recherches sur les relations entre la monarchie et le fascisme. Il y a cette idée courante d’un Victor-Emmanuel III écrasé par Mussolini… Mais je pense qu’il faut revoir la place de la monarchie au sein du régime : mon hypothèse, c’est de montrer que l’acceptation du fascisme par les Italiens a été possible, car la monarchie était aux côtés du fascisme.
Lire et voir :
RC *** / *** |