le Glossaire de Francis a trouvé : - | Abréviation de Panzerdivision (Division blindée).
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
- | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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BCC - Bataillon de Chars de Combat - France 1940 |
- | Chars appartenant à une division de combat.
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CEP - Certificat d’étude primaire - France |
DC - Division de cavalerie |
DCR - Division cuirassée - France 1940 |
- | Contrairement à une croyance répandue, DCR ne veut pas dire Division Cuirassée de Réserve, mais Division Cuirassée. Le "R", qui était à l'origine un "r" n'a été ajouté que pour faire la différence avec les DC, Divisions de Cavalerie. (communiqué par J.R. Gorce)
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DCR - Détachement de circulation routière |
- | A ne pas confondre avec la MP (Military Police).
Les DCR de la 2e DB mérite un éclairage particulier. Leur rôle, souvent peu connu, était de dégager la route des convois. Dans les zones de combats, les hommes des DCR avaient la mission primordiale de se rendre en terrain ennemi pour repérer et flécher les itinéraires que prendront le lendemain les chars et autres véhicules de la 2e DB.
(Merci à Bertrand dont le grand-père était motard dans cette unité. Nombre de ses amis y laissèrent leur vie).
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DIM - Division d'infanterie motorisée - France 1940 |
DIM - Division d'Infanterie Marocaine - France |
DLC - Division Légère de Cavalerie - France 1940 |
DLM - Division Légère Mécanique - France |
ID - Infanterie Divisionnaire |
ID - Infanteriedivision - Allemagne |
- | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
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Dans ce texte : Euh... de Jean-Robert GORCE le jeudi 01 février 2007 à 12h25
Bonjour Vincent,
(Presque) pas d'ac du tout.
La France avait-elle moins de chars ? Oui selon les rapports du 2e bureau français et dans l'imagerie populaire. Paraphrase du Général: "L'ennemi s'en était doté, nous pas" Factuellement, c'est absolument faux.
Oui, quantitativement la France avait autant de chars que l'Allemagne. Je crois que personne ne le conteste. Mais quels chars ? D'ailleurs dans ses pages centrales (magnifiques au demeurant) GBM donne le baton pour se faire battre : 893 R35 dont on connait la légendaire efficacité du canon (cf Montcornet), 90 FCM 36 dont on a pu mesurer la faiblesse sur les hauteurs de Sedan le 14 mai et... 504 FT17, parlons du 33e BCC si vous voulez... etc. Quant au B1bis, fleuron de nos DCr, deux exemples : les engins 28e BCC cloués au sol le 15 mai à Flavion par manque d'essence et décimés par des PZ II (!!!) qui les contournaient allègrement ; le 46e BCC à Montcornet, le 17 mai, obligé de ravitaillé durant 3 heures après une progression de... 8 kilomètres ! Et des exemple comme cela j'en ai à la pelle. Il y a eu beaucoup plus de véhicules de l'armée française abandonés sur pannes que détruits par l'ennemi durant les six semaines de campagne. Alors en quantité oui... mais c'est tout.
Nos chars étaient-ils inférieurs aux allemands ? Oui bien sûr si on procède par comparaison des derniers FT-17 encore en service avec les rares Pz-III et IV qui commencent à équiper la panzerwaffe (j'exagère à peine). Non si on considère en détail le parc matériel des deux armées.
L'équipement et les performances des PzD étaient on ne peut plus cohérents avec la mission qui leur était confiée. Pas celui des unités françaises. Et surtout lorsqu'on parle de perfo, il faut tout comparer. Le canon du B1bis, perforait le blindage des Pz IV, certes. Sauf que le Pz IV roulait vite et surtout disposait d'un équipement radio performant. Un fois de plus GBM manque de cohérence en titrant "Nous avions une armée magnifique" et en publiant un article sur ER30, radio destinée aux liaisons de commandement des DCr, alors que l'on sait parfaitement, de la bouche même de son chef le général Bruneau (Cf CEP) que, toujours à Flavion, il n'a jamais pu commander ses unités par manque de liaison radio...
L'armée française était-elle sous-motorisée ? Avec 4 DCR, 3 DLM, 7 DIM et 6 DLC semi-motorisées face à 10 panzer et 7 ID mot, c'est quantitativement inexact là encore.
Là encore, la quantité importe peu. Certes, une grosse partie de la Wehrmacht progressait à pied ou à cheval, mais les Schnelltruppen étaient performantes, cohérentes, parfaitement dotés en unités d'appui et de soutien (génie, AAA etc.) ce qui n'est pas le cas de "la motorisation à la française".
La doctrine d'emploi des blindés était-elle fausse ?
Gloups ! "Ils avaient 3000 chars, nous aussi ; ils ont fait trois paquets de 1000, nous avons fait 1000 paquets de trois"... C'est tout.
La ligne Maginot était-elle inutile et couteuse ? Il s'est agi d'un choix défensif cohérent et en partie efficace si on examine de près le contexte géostratégique et notamment à la lumière de la "leçon" apprise en août 1914.
Là, je suis d'accord.
Ma conclusion : à part la ligne Maginot qui était en cohérence avec la doctrine défensive de la France des années 1930, pour le reste, nous avions l'armée de Bourbaki.
Bonne journée.
JRG *** / *** |