le Glossaire de Francis a trouvé :| - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Wehrmacht - Allemagne nazie |
| - | L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).
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| - | Initiales d'un contributeur hors du commun puisqu'il est à la fois hôte apprécié (sauf rares exceptions) de LdG, directeur de la rédaction et rédacteur en chef de la revue "Histoire de Guerre", auteur d'ouvrages historiques dont "La ruée des panzers - des Ardennes à la mer", ex-pilote de chasse....
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Dans ce texte : Ne pousse-t-on pas le bouchon un peu loin ? de Jean-Robert GORCE le jeudi 01 février 2007 à 09h26
Bonjour à tous,
Après une longue période de silence, je ne peux pas m'empêcher de réagir à la nouvelle mouture d'Histoire de Guerre.
Tout d'abord, ne voyez pas ici une quelconque rancoeur ou amertume. Le rachat d'HdG par H&C est dû à une accumulation de plein de petites choses dont je me considère en aucun cas responsable et donc j'écris ici avec un esprit libre et serein.
Venons-en à Guerre, Blindés & Matériels, puisqu'il faut maintenant donner ce nom à la revue dont François Vauvillier est lui-même rédacteur en chef.
Sur le choix de la ligne rédactionnelle je ne prononcerai pas. Certes fort réductrice sur la période et le sujet, cette option a visiblement été un coup de coeur de FV, dont on connait l'intérêt pour les véhicules français de 1940.
Sur la forme, rien à dire. Mise en page soignée, beaucoup de couleurs, de "gri-gri", le clinquant habituel d'H&C.
En revanche, là où le bât blesse à mon avis, c'est le parti pris historiquement douteux du rédacteur en chef et de ses collaborateurs. Le ton est donné dans le titre du n°74 : "Nous avions pourtant une armée magnifique !". Voilà donc une revue qui va s'inscrire dans le (petit) courant actuel qui vise à réhabiliter l'armée française de 1940. Et là je dis non !, non ! et mille fois non ! Non, nous n'avions pas une armée magnifique. Je suis actuellement plongé dans tous les rapports, conservés au SHD, des chefs, petits, moyens et grands de l'époque, et TOUS vont dans le même sens et disent la même chose : nous avions une armée faite de bric et de broc, sans cohérence tactique et stratégique, avec un matériel désuet, inadapté (le meilleur exemple en est le B1bis, monstre d'une autre guerre, incapable de manoeuvrer et si court en autonomie), des troupes souvent peu motivées (les exemples ne manquent pas durant les deux mois de campagne qui corroborent ce fait). Alors il faudrait un peu se calmer. Si on en croit ce que l'on peu lire dans GBM, et notamment dans les éditoriaux du rédac'chef, nous aurions dû forcément gagner car nous étions imbattables et seule une intervention divine a permis la victoire de la Wehrmacht... Je caricature à peine... Non, la vérité est beaucoup plus simple et plus triste : nous avons pris, en 1940, la branlée qui nous méritions, que méritait notre pauvre armée, et le pouvoir politique de l'époque, dont elle n'était que le reflet. Et quoi qu'on veuille nous faire croire, l'armée française de cette époque n'a jamais été en mesure de résister à l'Allemagne nazie et elle restera pour toujours, comme le disait mon père, celle des "cocus de 40".
Désolé pour ce coup de gueule, mais il fallait que ça sorte !
Bonne journée à tous.
JRG *** / *** |