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Vichy dans la Solution finale - Laurent Joly
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Alibert (Raphaël) - France
-

(1886-1963) Raphaël Alibert, ministre de la Justice du 12 juillet 1940 au 27 janvier 1941. Maître des requêtes au Conseil d'État, il enseignait à l'Ecole libre des sciences politiques. Administrateur dans le groupe financier d'Ernest Mercier, il fut le principal animateur du mouvement Redressement français, fondé en 1925 par Mercier. En juin 1940, il occupait les fonctions de secrétaire général de la présidence du Conseil de Pétain. Condamné à mort par contumace en 1947, il sera amnistié en 1959.


Baudouin (Paul) - France
-

(1894-1964) Paul Baudouin (1894-1964), directeur général de la Banque d'Indochine depuis 1930, ministre des Affaires étrangères de Pétain. Polytechnicien, inspecteur des Finances, il fut chef du cabinet technique de six ministres des Finances (Clémentel, Monzie, Caillaux, Painlevé, Loucheur, Doumer) en 1925 et 1926. Collaborateur de Paul Reynaud, Baudouin fut sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil et secrétaire du Cabinet et du Comité de guerre du 30 mars au 5 juin 1940, puis sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères; il fut ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Pétain le 16 juin, puis ministre-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères le 12 juillet. Il démis­sionne le 26 octobre, peu après Montoire, mais demeurera secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil jusqu'au 2 janvier 1941. Revenu à la tête de la Banque d'Indochine, il travaillera pour l'Intelligence Service à partir de mai 1942. Arrêté en mars 1946, il sera condamné en février 1947 à la dégradation nationale à vie et à cinq ans de travaux forcés. Placé en liberté surveillée en janvier 1948, il reprendra ses activités de financier.


Peyrouton (Marcel) - France
-

(1887-1983) Marcel Peyrouton , ministre de l'Intérieur du 6 septembre 1940 jusqu'à sa démission, au début de février 1941. Il a fait la plus grande partie de sa carrière comme administrateur colonial, occupant des fonctions au gouvernement de l'Algérie, puis celles de résident général à Tunis, en 1933, et de commissaire résident général au Maroc, en mars 1936; en septembre de la même année, il était nommé ambassadeur à Buenos Aires, poste qu'il occupa jusqu'au 28 mai 1940. Le 12 juillet 1940, il était nommé secrétaire général de l' Administration et de la Police. Organisateur des groupes de protection qui arrêtèrent Laval le 13 décembre, il se retirera en Argentine lors du retour en grâce de Laval. Rappelé par Darlan avant son assassinat, Peyrouton arrivera à Alger le 16 janvier 1943 et sera nommé le 19 par Giraud gouverneur général de l' Algérie, à la place de Châtel; il démissionnera le 1er juin 1943 et sera arrêté, ainsi que Flandin et Tixier-Vignancour , en décembre 1943. En décembre 1948, il sera acquitté par la Haute Cour de justice.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


JO - Journal Officiel - Divers
-

Journal qui recueille les textes de lois, décrets... et tout ce qui fait le bonheur des juristes.
En Belgique on dit: le Moniteur Belge.

Dans ce texte :

Eh bien soit ! de françois delpla le mercredi 24 janvier 2007 à 19h11

Je commence par la fin : tu tiens décidément beaucoup à ce que le statut ait été paraphé le 3 octobre, et à ce que le JO de Vichy paru le 18 soit exact sur ce point, alors que de tous les documents enfin venus au jour dans les ouvrages de Joly et de Bruttmann aucun n'y fait la moindre allusion et que tous confirment le journal de Baudouin (par ailleurs très inventif) : conseil de cabinet le 30 septembre, des ministres le 1er octobre, point barre.

Pour le reste, je mets en doute les plaidoyers d'après guerre, émis dans une atmosphère judiciarisée même si tous n'étaient pas des plaidoiries d'avocats (beaucoup l'étaient). Le système de défense de la plupart, consistant à charger Laval notamment après sa mort (i fsait que dcauser avec les Boches m'sieu même qu'i nous disait rien du tout) convergeait sur ce point avec celui de Laval lui-même : aucune pression allemande (Laval, lui, chargeant Alibert et Peyrouton... d'une manière un rien plus digne que ceux qui le chargent, lui, car il leur donne raison : le statut était une heureuse initiative française, destinée à éviter des initiatives allemandes plus dures -cf. Chambrun, Le "procès" Laval, France-Empire, 1984, p. 115).

Outre les trouvailles des deux précités, il convient de signaler le travail pionnier de Barbara Lambauer dans sa bio d'Abetz (cf. ). Elle y taille gentiment des croupières à Paxton comme à l'historien allemand Eberhardt Jäckel. Je cite (NB : mon clavier, profitant malicieusement de la proximité des deux voyelles, a tendance à écrire "je coite" ; si un jour cela m'échappe alors que j'invoque un auteur féminin, n'en tirez pas des déductions hasardeuses) :

Là précisément on touche une question délicate mais centrale pour notre étude : l'interdépendance franco-allemande en matière de politique antisémite, incontestable à notre sens. Il y a un consensus général sur le fait que Vichy cultive son propre antisémitisme, qui n'a pas besoin d'être animé par les Allemands. De ce fait, le gvt français peut poursuivre une politique antisémite autonome. Il n'y a pas lieu ici de contester cette judéophobie purement française, et dans ce contexte nous devons confirmer ce que formulent Marrus et Paxton : "toute idée d'un simple 'diktat' allemand peut être écartée sommairement". Cela dit, nous estimons que l'on ne peut pas non plus parler de l'absence complète d'une quelconque pression du côté allemand; thèse aussi éloignée de la réalité que celle d'un diktat allemand. Car les deux thèses méritent d'être nuancées et rapprochées. (livre de 2001 à partir d'une thèse soutenue en 2000, p. 197)

Pour ma part, je la trouve un rien timide, comme souvent les pionniers, soit qu'ils ne veuillent pas faire trop de peine aux anciens, soit qu'eux-mêmes avancent d'un pas titubant dans la voie de la nouveauté. L'antisémitisme autochtone me paraît bien trop circonscrit à certaines sphères (les maurrassiens essentiellement, dont fait partie Alibert) pour ne pas avoir besoin, chez un Peyrouton, un Laval ou même un Pétain, de vitamines d'outre-Rhin (non point que le nazisme convainque intellectuellement, mais parce qu'on cherche comment lui plaire).

Quant à franciser encore plus les choses en disant que le statut était en germe sous la IIIème finissante, cela me paraît tout à fait improbable. Du moins si nous parlons bien du statut, c'est-à-dire de l'apartheid à l'encontre de tous les Juifs, même issus de familles assimilées depuis des siècles. Pour les rafles et les internements de suspects il en va différemment, la xénophobie des années 30 ayant sans doute quelque peu déteint sur les élus en quête de réélection, fussent-ils de bons républicains.

*** / ***

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