le Glossaire de Francis a trouvé : Combat - Résistance (France) |
- | L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".
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France Libre - France libre |
- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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BCRA - Bureau Central de Renseignements et d'Action - France libre |
- | Services secrets de la France libre à Londres, dirigé par le colonel Passy.
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Dans ce texte : Au BCRA de Laurent Laloup le vendredi 01 décembre 2006 à 10h33Bonour à tous,
Un bel article sur Melville, le cinéma et la résistance, de Vincent Guigueno :
On sait peu de chose du Melville résistant et combattant de la France libre, sinon ce que lui-même a bien voulu en dire : « J’étais sous-agent du BCRA et, en même temps, militant de Combat et de Libération. Ensuite, je suis passé à Londres. Plus tard, exactement le 11 mars 1944, à 5 heures du matin, j’ai traversé le Garigliano, devant Cassino. Avec la première vague. À San Appolinare, nous avons été filmés par un opérateur américain des Services cinématographiques de l’armée. Je me souviens même d’avoir joué la comédie dès que je me suis aperçu que nous étions en train d’être filmés [11]. » Ce témoignage mêle le cinéma à des événements militaires et un premier engagement résistant à tout le moins obscur : jamais le nom de Melville n’est cité dans les histoires des mouvements Combat et Libération et son pseudonyme n’est pas enregistré au fichier des agents du BCRA L’armée des ombres et la figuration de la Résistance au cinéma |