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- | Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.
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FNFL - Forces Navales Françaises Libres - France libre |
Dans ce texte : La France libre et l'antisémitisme.. de Laurent Laloup le mercredi 22 novembre 2006 à 20h53
Pas de quotas, pas d'antisémitisme dans le mouvement de la france libre, (sinon chez quelques Français libres inévitablement). Cependant, la France libre encore faible, dut composer avec un l' antisémitisme local de Saint-Pierre-et-Miquelon, et peut-être ailleurs.....
"Plus diffus mais non moinsprégnants : l'antisémitisme et la xénophobie communément partagés par toute une frange de la population. Villers-Allerand, commandant des FNFL, demanda une première fois, le 3 avril 1942, l'annulation d'un ordre affectant le colonel Brunschwig sur un poste d'(ingénieur ) Saint-Pierre. Le 1er mai il précisa les motifs de son opposition : sa présence nuirait au prestige de la france libre. Londres se rangea à cet avis,Brunschwig occupa un temp un poste de liaison à Saint-Jean-de -Terre-Neuve. Mi-mai, cette fois, débarquèrent sur l'île les docteurs Eliachoff et Lassener, engagés dans les FNFL. L'épouse du premier était russe et s'exprimait avec un fort accent. Le second couple était juif autrichien. «Etant donné les sentiments fermement établis dans la population, ils ne peuvent rester ici, écrit savary. Leur présence compromettrait le prestige de la France libre, je vous demande en conséquence de les diriger vers londres à la première occasion. » Ni savary, ni Villers-Allerand, ni Londres ne semblèrent vraiment désireux de contrecarrer les sentiments dominants et s'inclinèrent devant cet état de fait"
Extrait de « Alain Savary, le refus en politique » de Maryvonne Prévot
Cordialement
Laurent *** / *** |