le Glossaire de Francis n'a rien trouvé dans : oui, mais... de arcole le dimanche 15 octobre 2006 à 14h54
C'est quand même une sélectivité assez partiale. Il faudrait décortiquer soigneusement ce qui est consommable dans ces carcasses de crustacés avariés, mais seulement dans ce cas là?
Je n'ai jamais vu paraître le même engouement quand il s'agit d'auteurs, au talent tout aussi incontestable, mais dont l'évolution politique a été différente, voire inverse. Qui parle encore de Malaparte?
En vertu du principe qui veut que seuls les imbéciles ne changent pas d'avis, on peut créditer de plus d'intelligence un monsieur qui a lâché le fascisme en cours de route, plutôt que des énergumènes obstinés, fussent ils talentueux, qui se cramponnent aux fantasmes de leurs jeunes années, et refilent leur vérole aux jeunes auteurs?
J'appartiens à une génération qui a vu de plein fouet, à l'oeuvre, les moissons amères diffusées par ces idéologies (je suis né en 1936), et je peux vous assurer qu'elles n'étaient ni grandioses ni romantiques. "Coucher avec l'Allemagne nazie", ce fut sale, avilissant et déshonorant.
Ne croyez pas les beaux parleurs qui tentent encore d'encenser la bête immonde. *** / *** |