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Au sommaire du n° 73 - octobre 2006 de Francis Deleu le jeudi 05 octobre 2006 à 15h43

DOSSIER - Etude

Le IIIe Reich pouvait-il repousser le débarquement en Normandie ?

"Je suis convaincu qu'au moment de l'invasion, nous pousserons un soupir de soulagement" s'exclame Adolf Hitler à ses généraux le 20 décembre 1943. Goebbels note à plusieurs reprises dans ses carnets la confiance du Führer : le 4 mars 1944, "nos chances de succès sont assurées", le 18 avril, "l'invasion sera repoussée avec pertes et fracas" et même à l'annonce du débarquement le 6 juin 1944, Hitler se dit toujours certain du succès. Comment expliquer cet optimisme ? Hitler s'est-il bercé d'illusions, enfermé qu'il était dans sa tanière ou bien l'Allemagne avait-elle les moyens de repousser le débarquement allié ?
par Nicolas Aubin, agrégé d'Histoire.

Interview / Henri Weill : "Compagnon de la Libération : le sens d'un engagement".

Ils étaient 1.038 Compagnons de la Libération. Ils ne sont plus que 80. Journaliste et historien, Henri Weill a recueilli le témoignage de 25 d'entre eux, Français libres et Résistants de la première heure, pour comprendre le sens de l'engagement des jeunes gens qu'ils étaient en 1940 ou 1941. Pour leur rendre hommage. Mais aussi, dans un contexte social et politique où les tensions s'exacerbent, pour rappeler à la jeunesse de 2006 ces valeurs essentielles que sont le don de soi, l'engagement désintéressé, le sens de l'honneur et le patriotisme ...

Tactique - Le rétablissement des convois - La survie de l'Angleterre.

Un élément déterminant de l'orientation générale du second conflit, surtout à partir de l'été 1940, est le maintien au combat de l'Angleterre. En ce sens, pour les deux camps la "bataille de l'Atlantique" sera vitale, particulièrement pour le ravitaillement de la Grande-Bretagne, puis celui de l'URSS, lesquels reposeront essentiellement sur le système de convois atlantiques.
par Patrick Toussaint.

Bataille - Avril-mai 1944, l'Armée rouge reprend la Crimée.

En avril 1944, la Crimée constitue une tête de pont allemande sur la rive nord de la mer Noire. C'est pour cette raison que le 4e front d'Ukraine entreprend sa réduction.
Hitler s'entête pourtant à la conserver, sans pouvoir empêcher sa reconquête par l'Armée rouge, qui inflige par la même une nouvelle et cinglante défaire à l'Axe.
par Philippe Naud.

Méconnu - Les tireurs d'élite britanniques au service de sa majesté.

Lorsqu'éclata la Seconde Guerre mondiale, l'armée britannique constata avec un certain effroi que, de la même manière qu'en 1914, elle était quasiment dépourvue de snipers. Dans ce domaine, les fusils en service dataient de la Grande Guerre. Pourtant, des tireurs d'élite furent formés en un temps record, tandis qu'en 1942 apparut l'arme qui allait constituer pendant près de trente ans l'outil principal des snipers anglais, le Lee-Enfield n° 4 MkI (T).
par Antony Angrand.

Combats - Ligne Maginot du Rhin - L'attaque de Marckolsheim.

Alors que les troupes allemandes sont entrées dans Paris, la Wehrmacht franchit le Rhin le 15 juin 1940 et lance l'opération "Kleiner Bär" visant à s'emparer de l'Alsace et à couper la retraite aux forces françaises en les encerclant dans les Vosges. Ce sont les XXV.Armee Korps et surtout le XXVII.Armee Korps, appartenant tous deux à la 7.Armee du General Dollmann, qui sont chargés de l'opération sur près de 150 kilomètres de berge.
par Michel Truttmann.

Et les rubriques :

- L'histoire s'expose : Verdun 1916 : la guerre en relief.
- L' actu .
- Anniversaire : octobre 1936 - la neutralité belge.
- Tourisme : D'Eperlecques à Calais : route 1939-1945.
- L'album photos.
- Lu pour vous.
- La fiche "Armement" : Le revolver modèle 1892.

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