le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Moi, les grands mots... de René CLAUDE le lundi 04 septembre 2006 à 11h24
Un livre poignant, qui donne un avenir à un vocabulaire quelquefois oublié : patriotisme, don de soi, sens des valeurs....
Mmmouais... Aujourd'hui, ces "grands mots" ont effectivement perdu de leur sens. Pourquoi donc ? L'Histoire nous a enseigné que depuis plus de 60 ans, ils furent trop souvent prononcés par les élites (?) occidentales qui se sont majoritairement aplaties au premier coup de canon - voire à l'énoncé de la menace du premier coup de canon ! - et ont démissionné en abdiquant justement tout ce pourquoi elles avaient été formées. Alors, les grands concepts, il faut voir... En lisant les Mémoires de résistants incontestables, ces grands mots ne sont que très rarement cités. Ce n'est pas par hasard. Je m'en méfie, surtout bien au chaud dans le confort intellectuel occidental.(*)
Bien cordialement,
RC
(*) Il me suffit aussi de constater l'attitude de nos braves forces d'interposition en Bosnie, au Kosowo, en Afrique centrale, etc, déployées (et payées) pour ne RIEN faire. Si, si : un peu d'humanitaire, c'est toujours bon pour l'image. Mais il y a erreur de casting, là ?!? Résultat : des soldats pris en otages, des Etats qui reculent, des élites qui pérorent dans le vide, pire, qui utilisent la misère du monde pour VENDRE des livres et leur belle conscience... Tsss, pas très crédible, tout cela. Difficile après de demander à nos contemporains d'adhérer à ces concepts vidés de leur sens depuis mai-juin 40. A qui la faute ? pas aux jeunes plongés dans l'hystérie consummériste. "Leur faudrait une bonne guerre !", j'ai entendu cette obscénité il y a deux jours en ville dans la bouche d'un vieux con suisse qui n'avait sans doute JAMAIS vu la guerre de près. *** / *** |