le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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RSHA - Reichssicherheitshauptamt - Allemagne nazie |
- | Office Central de la Sécurité du Reich créé en 1939 avec à sa tête Reinhard Heydrich. Après l'assassinat de Heydrich par la Résistance tchèque à Prague, le 8 juin 1942, le poste est confié à Ernst Kaltenbrunner.
Le RSHA comprend 7 divisions (Amt - Ämter au pluriel):
- Amt I : Service du personnel pour l'ensemble du RSHA.
- Amt II : Questions administratives, économiques et droit.
- Amt III : Inland SD (Sicherheitsdienst) - Service de renseignement et de sécurité intérieure.
- Amt IV : Gestapo - Recherche des adversaires du régime et répression.
- Amt V : Kripo - Police criminelle
- Amt VI : Ausland SD (Sicherheitsdienst)- Service de renseignement et de sécurité à l'étranger.
- Amt VII : Documentation, études et recherches idéologiques.
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SS - Schutzstaffel - Allemagne nazie |
- | "Echelon de protection" ou "Section de protection".
Créée en 1923, la SS est d'abord la garde prétorienne de Hitler. Sous l'impulsion de Heinrich Himmler qui en prend la tête le 6 juin 1929, elle devient la police du Reich. A partir de 1937, la SS est chargée de la gestion du système concentrationnaire.
Himmler portera le titre de "Reichsfürher-SS".
A partir de 1935, la SS se subdivise en différentes branches notamment:
- SS Verfügungstruppe (troupes mises à disposition), organisées militairement et qui deviennent, au début de la guerre, les Waffen SS.
- SS Totenkopf (tête de mort) chargées de la garde des camps de concentration.
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Dans ce texte : Hem... de Nicolas Bernard le lundi 03 juillet 2006 à 23h05
Je préfère vous laisser ce surprenant axiome, et vous inviter à répondre aux points que je soulève dans mon message précédent.
En substance, et s'agissant de votre vision du "processus décisionnel" ayant mené à l'extermination, une chose m'étonne, chez vous. Vous prêtez à Hitler un certain talent pour tirer parti des divisions affectant ses subordonnés - et vous le démontrez fort bien, à propos des généraux allemands en mai 1940, dans La ruse nazie. Vous reconnaissez même que l'information, s'agissant du génocide, peut être différenciée selon les personnes et les dates.
Mais de toute évidence, vous peinez (un peu) à utiliser cette grille de lecture aux plus hautes instances SS et nazies. Vous heurtez (de manière certes moins violente) le même écueil que les autres spécialistes du génocide juif (en particulier Florent Brayard), à savoir une difficulté de hiérarchiser les agents du génocide, et à distinguer les rôles de Himmler et Heydrich. Ces deux là partageaient certes une ambition démesurée et une fidélité inconditionnelle au Führer, mais étaient loin de s'apprécier mutuellement, et il me paraît évident que Heydrich recherchait à occuper, un jour, le poste auquel s'accrochait Himmler - lequel en profitera, après l'attentat de Prague, pour réorganiser le RSHA du défunt Heydrich pour mieux le contrôler.
En ce sens, il ne me paraît non moins évident que Hitler s'est servi de cette rivalité pour mieux imposer l'extermination. Pour convaincre Heydrich, il s'est attaqué à son orgueil et son ambition. Pour convaincre Himmler, il a fait appel à son autorité et au contexte de l'an 41. *** / *** |