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Service secret - Georges A. GROUSSARD
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Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Cagoule
-

Sobriquet du CSAR (Comité Secret d'Action Révolutionnaire) (voir ce terme), mouvement clandestin créé en 1934 après l'échec du putsch du 6 février 1934, par les déçus de l'Action Française.


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


France Libre - France libre
-

Mouvement politique et militaire, créé en juin 1940 par le Général Charles de Gaulle. Déniant toute légitimité au Maréchal Pétain, elle s'opposera militairement à ses forces pour obtenir le ralliement partiel de "l'Empire". En 41 et 42 elle fut la seule force militaire française présente sur les champs de bataille aux cotés des Britanniques . Ensuite son autorité fut acceptée par les mouvements de résistance intérieurs puis, par les autres forces françaises présentes à l'extérieur du territoire. En 1944 la France Libre rétablira la république tout en participant à la victoire contre les nazis.


Gaulle (Charles de) - CDG - France libre
-

A hissé le grade de Connétable bien au dessus de celui de Maréchal, fut il de France.
Le site officiel


Gaulliste - France libre
-

Appellation péjorative des Français Libres
Jamais les Français Libres ne se dénommaient ainsi en parlant d'eux. Cette expression est une "invention de la propagande Allemande" écrit le général de Gaulle "qui tend à nous confondre avec ces anciens partis politiques qui portaient le nom de leurs chefs, "doriotistes ou "paul-fauristes" d'avant guerre." (dans "La 1ère DFL" du général Yves Gras)
JGh


GP
-

Honorable (et remarquable) Ldégiste du bord de la Vistule.


Peyrouton (Marcel) - France
-

(1887-1983) Marcel Peyrouton , ministre de l'Intérieur du 6 septembre 1940 jusqu'à sa démission, au début de février 1941. Il a fait la plus grande partie de sa carrière comme administrateur colonial, occupant des fonctions au gouvernement de l'Algérie, puis celles de résident général à Tunis, en 1933, et de commissaire résident général au Maroc, en mars 1936; en septembre de la même année, il était nommé ambassadeur à Buenos Aires, poste qu'il occupa jusqu'au 28 mai 1940. Le 12 juillet 1940, il était nommé secrétaire général de l' Administration et de la Police. Organisateur des groupes de protection qui arrêtèrent Laval le 13 décembre, il se retirera en Argentine lors du retour en grâce de Laval. Rappelé par Darlan avant son assassinat, Peyrouton arrivera à Alger le 16 janvier 1943 et sera nommé le 19 par Giraud gouverneur général de l' Algérie, à la place de Châtel; il démissionnera le 1er juin 1943 et sera arrêté, ainsi que Flandin et Tixier-Vignancour , en décembre 1943. En décembre 1948, il sera acquitté par la Haute Cour de justice.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Groussard a effectivement épuré ses Mémoires de René CLAUDE le lundi 19 juin 2006 à 13h44

Dans les éditions et rééditions ses deux livres de Mémoires, le chef de réseaux Groussard a épuré ses souvenirs. C'est ce qui ressort du travail de recherches de Robert Belot pour son essai La Résistance sans de Gaulle, Fayard, 2006, dans lequel il analyse les engagements politiques et les origines idéologiques des réseaux, mouvements, groupes et groupuscules de la résistance non-gaulliste et non-communiste.
Groussard (avec Loustenau-Lacau, tous deux issus de la Cagoule et amis de l'incontournable Dr Martin) a cru qu'il serait possible de s'appuyer sur le premier gouvernement de Pétain pour travailler à une reconstitution clandestine des forces en vue d'une reprise du combat contre l'Allemagne après avoir liquidé les "ennemis de l'intérieur" en France, une attitude typique de l'extrême droite maurrassienne.

Belot écrit :
A l'évidence, Georges Groussard, un homme de culture Action française, est chargé de construire une police politique secrète qui tend à faire le ménage idéologique. Les communistes sont les premiers visés, en un temps où ils appartiennent alors au camp des "antinationaux" par suite de la collusion hitléro-stalinienne. En second arrivent les collaborationnistes de Paris, et, enfin, les gaullistes. Mais les cadres et le matériel (armes, munitions, etc.) de sa structure parallèle seraient fournis par l'armée, car le but ultime reste la préparation de la revanche. Groussard met dans la confidence le général Huntziger, à peine nommé ministre de la Guerre en septembre 1940, lequel lui demanda "le secret" absolu. (...) Groussard obtient également d'avoir un entretien avec Marcel Peyrouton, nouveau ministre de l'Intérieur, à qui il confie son projet. Entretien réussi puisque le colonel acquiert le titre d'inspecteur général de la Sûreté nationale et la promesse d'un budget. (p. 199).

Ensuite Robert Belot rappelle que c'est à l'automne 1940 que Groussard fait la connaissance de Pierre de Bénouville, alors rédacteur du journal pro-vichyste aussi d'inspiration Action française, l'Alerte. A cette époque, le Dr Martin est chargé du recrutement et du renseignement sur Paris et sa région.
Dans la seconde édition de Chemins secrets, (Vol. I), le colonel a supprimé les références à Martin. Groussard crée donc le Centre d'Informations et d'Etudes (CEI), militaire avec le Groupe de Protection (GP) et civil.
Le chercheur écrit :
La mission générale du CEI, dans les termes de l'époque, s'inscrit clairement dans le programme idéologique de Vichy, en dépit de l'apolitisme proclamé, et quand bien même son but se veut strictement "national" :
"Assurer la paix en surveillant et réprimant les menées antinationales : 1) des extrémistes internationalistes; 2) des autonomistes et agents de l'étranger; 3) des opposants au nouveau régime et des individus ayant appartenu aux sociétés secrètes dissoutes. De plus, il faudra, par une propagande de tous les instants, lutter contre la diffusion des idées de ces trois catégories d'ennemis.
L'Allemand n'apparaît pas explicitement. Les "agents de l'étranger" désignent tout autant les "agents anglais", expression qui sert souvent à qualifier les gaullistes, que les collaborationnistes. D'ailleurs dans une instruction du 5 décembre 1940, Groussard considère que le "parti de Gaulle" est à regarder comme un "parti de trahison". Une note du CEI dénonce "l'entourage juif" du chef de la France libre. Celle-ci est classée dans la même catégorie des ennemis intérieurs qui regroue les communsites, les juifs et les socialistes. Même le général Cochet, camarade de promotion de Groussard (pourtant (...) très favorable à Pétain), apparaît comme un "anglophile" dangereux. (...) A tort Groussard se présente-t-il, dans ses Mémoires, comme un partisan de la "cause alliée". De même, et cela ne surprendra pas, il fait pudiquement l'impasse sur cette dimension violemment anti-gaulliste de son premier engagement.
(p. 201)
Au moment où parurent les deux livres de Mémoires du colonel Groussard, peu après la fin de la guerre pour "Chemins secrets" et en 1967 pour "Service Secret", le Connétable est alors au pouvoir ou vient juste de la quitter. Ça peut expliquer ces retouches et "blancs"...

Bien cordialement,

RC

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