le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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NSDAP - Nationalsozialistische Deutsche Arbeitspartei - Allemagne nazie |
- | Parti national-socialiste des travailleurs allemands c'est-à-dire le parti nazi.
Le NSDAP voit le jour en 1920 et succède au DAP (Parti ouvrier allemand) fondé en 1919 par Anton Drexler. Le NSDAP peine à s'imposer. La crise économique de 1929 lui attire un nombre considérable d'électeurs séduit par le discours de son chef, Adolf Hitler. Aux élections de 1932, le NSDAP devient le premier parti allemand... avant de devenir le parti unique du IIIe Reich après l'interdiction des autres formations politiques en 1933.
(Voir aussi "Partis politiques en Allemagne").
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Dans ce texte : le poids des mots... de d.zambon le dimanche 18 juin 2006 à 13h59
Les querelles sémantiques ne manquent pas et les néologismes ou les barbarismes exprimés ici où là sont souvent pertinents. A l'origine, le néologisme employé par George L. Mosse, la "brutalisation" (en français ici), qualifiait ce qu'avait subi la société européenne au lendemain de la Grande Guerre, ce traumatisme inouï qui, selon certains, avait pu provoquer l'acceptation quasi aveugle du régime hitlérien. Le débat reste le même entre les historiens dits "intentionnalistes", qui, comme vous le savez, estiment que le génocide était sous-jascent dès les débuts du NSDAP, et les "fonctionnalistes" qui estiment que l'idée du génocide ne s'est mise en place qu'au fur et à mesure des événements. Certains termes me gènent personnellement, comme "holocauste", dont la référence antique (le sacrifice de boeufs sacrés dont les os et la graisse étaient brûlés afin que la fumée s'échappant du bûcher nourrisse les dieux) est indéniable et pour le moins mal à propos. "Shoah" conviendrait sans doute, car ce fut une "catastrophe" mais le terme hébreux tendrait à favoriser une certaine réaction: les juifs ne furent pas les seuls à avoir été exterminés (ne passons pas sous silence les centaines de milliers de tziganes qui furent envoyés dans les chambres à gaz), argument malheureusement repris avec "malice" par certains. Même le terme de génocide est sujet aux plus vifs débats. N'ai-je pas entendu récemment certains réfuter ce terme au sujet du massacre des Arméniens? Les mots peuvent être lourds de sens, surtout quand ils sortent de la bouche ou de la plume de personnes malhonnêtes. *** / *** |