le Glossaire de Francis a trouvé : - | Charmante localité du Loir et Cher, proche de la vallée de la Loire et de ses châteaux et, en 1940, à la lisière de la ligne de démarcation entre la zone Nord occupée et la zone Sud dite libre.
Le 24 octobre 1940, Pétain y rencontra Aldof Hitler pour une vigoureuse poignée de main et une conversation à bâtons rompus. Quelques jours plus tard, le 30 octobre, Pétain proclama sur les ondes de la radio : "J'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration".
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- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
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Dans ce texte : Mise en bouche de françois delpla le mercredi 07 juin 2006 à 15h23
On peut tout de même dire deux ou trois choses à partir du peu que nous a lâché, pour l'instant, Nicolas.
***Une hypothèse "totalement fantaisiste" de Nicolas Bernard le mardi 06 juin 2006 à 20h11
Tel est l'avis de Laurent Joly, historien spécialiste de l'implication le Vichy dans le génocide juif, à propos de l'hypothèse de François Delpla selon laquelle le retard de publication du Statut des Juifs résulterait d'une volonté de séduire le Reich dans le contexte de Montoire - voir Laurent Joly, Vichy dans la solution finale. 1941 – 1944. Histoire du Commissariat Général aux Questions Juives, Grasset, 2006, p. 85.
En vérité, le retard découle de négociations franco-allemandes survenues en octobre 1940 et entourant le degré d'application, en zone occupée, d'ordonnances nazies et d'une législation économique antisémite (op. cit/, p. 102).
A ce sujet, deux remarques :
1) Ayant accordé du crédit à l'hypothèse de M. Delpla, je constate une fois de plus que j'ai eu tort de faire confiance à cet individu.
2) La sévérité des termes employés par Laurent Joly à l'encontre de M. Delpla pourrait, a priori, surprendre. Elle témoigne, il est vrai, du degré de considération dont jouit M. Delpla parmi ses confrères.***
Je ne suis pas sûr que tout soit du Joly. Y aurait aussi comme un peu de Nicolas, dans la mise en relief de la critique et sa généralisation à tout un milieu jugeant tout un auteur.
Reste à voir :
-sur quelle documentation, inconnue en 1996 (du moins de moi et des auteurs par moi consultés), cela s'appuie;
-si l'une des affirmations est incompatible avec l'autre.
Je suis d'ailleurs également curieux de savoir ce qui est dit exactement de ma thèse, Nicolas n'en ayant fait jusqu'ici qu'un résumé sans guillemets.
A la fois j'ai assez confiance (contrairement à un certain) dans mon travail, et j'aimerais tant qu'il soit contesté à bon escient, dépassé, oubliable !
"Etre pour les autres un chemin qu'on utilise et qu'on oublie..." (Paul Claudel) *** / *** |