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Le livre noir du colonialisme - Marc Ferro
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Combat - Résistance (France)
-

L'un des premiers mouvements de résistance en Zone Sud. Fondé par Henri Frenay. Le mouvement "Combat" est issu de la fusion du MLM (Mouvement de Libération Nationale)d'Henry Frenay et Bertie Albrecht avec le Mouvement des Démocrates Chrétiens "Libertés".


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Diversité d'éclairages de René CLAUDE le jeudi 04 mai 2006 à 09h24

En lisant le blog littéraire de Pierre Assouline - qui n'est ni un nostalgique ni un gauchiste -, je découvre cette brève du 7 mars 2006 consacrée à la fin de l'Algérie française (extrait) :

Jour de honte à Oran
Le 5 juillet 1962 à Oran, jour anniversaire du débarquement des troupes françaises en Algérie en 1830, une manifestation est organisée dans les quartiers musulmans par le FLN (Front de libération de nationale) et l'ALN (Armée de libération nationale) afin de célébrer la proclamation de la toute jeune indépendance du pays. La manifestation dérape et déborde vers les quartiers européens. Des coups de feu sont tirés, attribués au dernier carré des partisans de l'Algérie française, l'OAS (Organisation armée secrète) qui refuse les accords d'Evian signés en mars et le cessez-le-feu qui en est issu. Ce jour-là, à Oran surtout mais aussi dans le reste de l'Oranie et dans l'Algérois, 3000 pieds-noirs sont enlevés : 1617 sont assassinés, 856 libérés et 654 disparaissent à jamais puisque leur sort demeure à ce jour "incertain".
Ces exactions se déroulent sous les yeux de l'armée française qui garde l'arme au pied : la troupe est consignée dans ses casernes. Or elle avait mission de veiller à la sécurité des Français. Les jours précédents, elle sillonnait le ville en diffusant des messages dans les hauts-parleurs afin de rassurer la population sur le mode "Ne craignez rien, nous sommes là". Le général Katz, commandant en chef pour le secteur, la fera sortir quand le pire sera passé. Son attitude sera justifiée, outre son mépris pour les pieds-noirs, par une obéissance absolue aux ordres. En l'espèce : ne pas porter atteinte à la souveraineté algérienne. (...)
Etrange situation historique où l'on en veut moins au tueur qu'à celui qui n'a rien fait pour l'empêcher de tuer. Moins important et moins connu que le lâche abandon des harkis par la France, décision politique d'un déshonneur absolu qui demeurera une tache sur notre histoire, ce "détail" de l'épilogue de la guerre d'Algérie vient de faire l'objet d'une enquête historique fouillée, sereine mais implacable, basée sur les archives inédites du 2ème Bureau, de la gendarmerie, de la Croix-Rouge ainsi que sur des témoignages des protagonistes : La tragédie dissimulée. Oran, 5 juillet 1962 (189 pages, 17 euros, Michalon) de Jean Monneret.


L'Histoire n'est pas un combat politique permanent et son but n'est pas de monter un dossier à charge pro ou anti. Son étude doit éclairer le plus précisément et le plus complètement possible, sans négliger aucune piste fut-elle désagréable, les causes et conséquences d'actes commis par nos prédécesseurs dans une situation donnée et à un moment précis.
Ici, Assouline, qui n'est pas un nostalgique des colonies, chronique un livre qui éclaire d'une lumière crue le rôle (ou plutôt l'inaction) de l'armée française
durant les jours que Courrière avaient désignés comme ceux des feux du désespoir.

RC

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