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A mort la gueuse ! - Gérard Boulanger
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Bazaine (Achille) - France
-

(Versailles 1811 - Madrid 1888) Maréchal de France qui montra son talent en Crimée et au Mexique puis son talon (d'Achille §;c) durant la guerre de 70. Chargé de défendre la place de Metz il le fit mal et tenta de négocier directement avec Bismarck. Il fut accusé de trahison et condamné à mort en 1873. Mais, gracié, il s'évada vers l'Espagne ou il finit sa vie entouré du mépris général.


Fonctionnalisme
-

Ecole d'historiens, dite aussi "structuraliste" qui explique l'histoire du nazisme moins par la personnalité, les idées et les actes de Hitler que par le mode de fonctionnement du mouvement nazi et de l'État hitlérien. Selon cette école, la politique de Hitler n'aurait pas eu la cohérence qu'on lui prête souvent. Loin d'être un maître absolu, le Führer apparaît comme un "dictateur indécis et faible" (Hans Mommsen). Par sa rhétorique, il justifie ensuite des initiatives prises en dehors de lui et joue donc un rôle de légitimation a posteriori des actions de ses collaborateurs. Il donne à la politique de son régime les apparences d'une cohérence qu'elle n'a pas. La multiplication des centres de pouvoir, la liberté de manœuvre acquise par chaque dirigeant, au nom du Fürherprinzip, les rivalités et les luttes d'influence, enlèvent toute rationalité à la politique nazie.

Voir la définition détaillée proposée par le professeur Enrique León :

Le fonctionnalisme s'oppose à l'intentionnalisme. (Voir ce terme).


Intentionnalisme
-

Ecole d'historiens, dite aussi "programmatiste" qui conçoit le nazisme comme le réalisation méthodique de plans conçus de longue date par Hitler.
Voir la définition détaillée proposée par le professeur Enrique León :

L'intentionnalisme s'oppose au fonctionnalisme. (Voir de terme).


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")

Dans ce texte :

Intentionnalisme et fonctionnalisme, là aussi... de Thiriel le lundi 03 avril 2006 à 14h08

Sans doute. Cela ne relève pas vraiment de l'analyse objective mais je peine à imaginer, en dehors peut-être de quelques individus isolés, des officiers héritiers à la fois d'une tradition militaire millénaire (particulièrement pesante dans l'armée française) et de la victoire de 1918 SOUHAITER, ANTICIPER voire PLANIFIER a priori une défaite militaire. Le même procès a été fait en son temps à Bazaine. Incompétent et calculateur, certainement; traître à la patrie c'est beaucoup plus discutable (et d'ailleurs discuté).

En revanche, la certitude que tout est perdu dès la deuxième quinzaine de mai, (bien que marquée d'un singulier défaitisme aux antipodes des exemples de septembre 14 voire de septembre 1870), est beaucoup plus compréhensible dans le contexte socio-politico-militaire. Que ce défaitisme mène à une analyse politique opportuniste de la situation rejoignant les convictions antirépublicaines des uns ou des autres, c'est un autre problème. C'est tout ce qui fait la différence entre le simple défaitisme et la trahison ouverte.

Si je prends l'exemple de Paul de Villelume, il est évident qu'apparaît très rapidement la certitude que la situation est sans issue, que la guerre n'aurait pas du être déclarée, et que la défaite est acquise après quelques jours. Il plaide alors ouvertement pour un armistice (et non une capitulation, le distingo est de taille). Ce discours ouvertement défaitiste ne le transforme pourtant pas pour sa part en antirépublicain néo-fasciste ou pro-nazi.

" Tout le monde, ou peu s'en faut, était d'accord à l'époque sur la nécessité de mettre fin, dans la métropole, à une campagne que l'on croyait fort meurtrière et dont l'issue, malheureusement, ne pouvait être changée. Les "durs" ne se sont, en général, révélés tels qu'après coup. Ce n'est que plus tard, en effet, qu'est apparue à la masse l'utilité, d'ailleurs chimérique, qu'avait eue pour l'Angleterre la prolongation de la résistance jusqu'à jusqu'à ce que notre armée combattante fut réduite à une cinquantaine de mille hommes. N'ignorions nous pas complètement vers la mi-juin les invraisemblables illusions que se faisaient les Allemands sur nos forces ?"

Villelume, 3 juin 1944 (15 jours après avoir échappé à une tentative d'assassinat de la Gestapo.)

*** / ***

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