le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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1e DFL - Première Division Française Libre - France libre |
- | La Division de la France Libre. Commença à exister avant d'exister, pour la tentative de débarquement à Dakar. Combattit en Erythrée sous le nom de Brigade d'Orient. Trouva enfin son nom en mai 41, mais pour combattre d'autres Français obéissant fidèlement à Vichy qui obéissait aux Allemands. Fut aussitôt dissoute pour renaître sous forme de deux brigades dont l'une s'illustra à Bir Hakeim. Retrouva son nom en Tunisie pour en être bientôt chassée par ceux qui avaient encore du mal à choisir entre Vichy et de Gaulle. Fut rebaptisée par les mêmes 1e DMI, mais toujours 1e DFL pour ceux qui continuèrent avec elle une route meurtrière qui passa par l'Italie, les côtes de Provence, la Vallée du Rhône, les Vosges, l'Alsace et les Alpes. Cessa d'exister aussitôt sa tâche accomplie mais est toujours vivante pour ceux qui l'ont fait vivre et pour ceux qui l'apprécie.
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DFL - Division Française Libre - France |
- | Elles sont deux. C'est probablement la première que vous cherchez. Vous la trouverez sous "Première ..." ou "1e DFL"
Si c'est la deuxième, elle vous attend également.
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RFM - Régiment de Fusiliers Marins |
- | le 1eRFM est le Régiment de Reconnaissance de la 1eDFL
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Dans ce texte : Je n'ai rien inventé ! de Leon le mercredi 08 février 2006 à 09h27
Bonjour,
A ceux -et celles- qui épluchent à la loupe mon récit ;-) je précise que je n'ai rien inventé.
Romancé, évidemment, étoffé et documenté, c'était indispensable, empreint de sentiments à la lumière de la (future) personnalité de mon père, sans aucun doute... mais ri-gou-reu-se-ment fidèle à la vérité.(dates, lieux, noms, anecdotes, lettres, moments de desespoir et "cuites" mémorables!)
Enfin, bien sûr... UNE vérité, celle qui est écrite, presque au jour le jour, dans le journal de guerre de l'ami de mon père, Robert Bertrand, qui relate le "petit quotidien" de ces jeunes engagés volontaires, dans un cahier d'écolier.
Pour le reste, les stratégies, les combats, les avancées, les héros, les décisions, les tractations, les tensions franco-françaises ou franco-américaines,les chiffres, en bref, TOUT ce dont mon père, ses camarades et des millers d'autres soldats n'avaient AUCUNE idée, j'ai questionné, lu les livres que vous m'avez conseillés, exploré les archives du Shat et des dizaines de sites internet, étudié des photos à l'ECPAD etc...
Cet ouvrage étant, à son commencement, destiné à ma descendance... je devais absolument respecter l'Histoire, afin non seulement de ne pas souiller le précieux document que j'avais entre les mains mais aussi de lui offrir toute la valeur de témoignage qu'il représente, en l'entourant d'un écrin de vérité.
En ce qui concerne maintenant la "bagarre" entre FM de la 1e DFL et Italiens, j'ai lu, dans le livre de JC NOTIN, ("La campagne d'Italie") un épisode qui corrobore les quelques lignes de mon journal de guerre:
page 498
Tarente, juillet-aout 44
"Dans les rues,(..) les marins italiens désoeuvrés, aux navires consignés, (qui) cherchent querelle aux Français. Au cours d'une violente bagarre,un fusilier marin est tué d'un coup de poignard. Deux autres le sont quelques jours plus tard. Des centaines de FFL convergent alors vers la ville pour assouvir leur vengeance, et il faut l'intervention expresse de Brosset en personne, secondé du commandant de Morsier, successeur d'Amyot d'Inville à la tête du 1er RFM, pour les convaincre de regagner le camp Tucker. L'argument du patron de la DFL est, il est vrai, plus que convaincant: des représailles priveraient sans doute la division du débarquement en France!"
A plus tard!
Frédérique.
Ci-dessous, Monsieur Robert Bertrand et moi-même, décembre 2004. Ma dernière Vie |