le Glossaire de Francis a trouvé : - | Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.
|
- | Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.
|
- | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
|
Zone - Résistance (France) |
- | En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.
En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")
|
- | Route coloniale n°4 qui longe la frontière chinoise et qui fut le témoin de combats meurtriers.
|
REI - Régiment Etranger d'Infanterie - France |
VM - Viêt-minh - Indochine |
- | Viêt-minh est l'abréviation de "Viêtnam Doc Lap Dông Minh" (Ligue pour l'indépendance du Viêtnam).
Le Viêt-minh, créé en mai 1941 par Hô Chi Minh, regroupe tous les partis nationalistes vietnamiens d'obédience communiste.
|
Dans ce texte : Les responsabilités. de Louis STIEN le lundi 16 janvier 2006 à 22h01
Le général Revers, Chef d'Etat-major de l'Armée, a rendu en mars 49 un rapport préconisant l'évacuation-dès 1949- de Cao Bang qui serait intenable dès lors que l'armée chinoise de Mao arriverait à la frontière et pourrait apporter un soutien immense aux forces vietminh.
Le général Blaizot, commandant en Indochine en était partisan. Le Haut commissaire Pignon y était opposé et limogea Blaizot qui fut remplacé par Carpentier. Lequel mit en place au poste le plus sensible de l'Indochine, le commandement de la zone frontière Nord-Est le colonel Constant qui était sous ses ordres au Maroc, et n'avait jamais mis les pieds en Extrême-Orient.
Je possède une lettre personnel du général Simon, (Chancelier de l'ordre de la Libération), qui, alors Lt-colonel commandant le 3°REI à Cao Bang fut invité en juillet 49-très secrétement- à Langson pour y rencontrer les "plus hautes autorités" d'Indochine pour préparer l'évacuation de Cao Bang début octobre 49.
L'affaire fut remise au motif de l'affaire "des fuites". Le repli aurait quand même pu être effectué , vu le rapport des forces à l'époque. Carpentier nommé, Le colonel Simon fut à nouveau invité, en septembre 49,à donner son avis, dans les mêmes conditions de secret. Voici les paroles qu'il m'a rapportées : " Vous n'arriverez jamais à évacuer Cao Bang plus tard, et à sortir nos troupes des calcaires de la RC4. Ce genre d'opération ne peut s'opérer qu'à froid et non à chaud". Et il m'a dit avoir ajouté "De toutes façons, ne passez pas par la RC4"
La première responsabilité du désastre fut donc en premier la décision du pouvoir civil de ne pas suivre les recommandations du général Revers : évacuer dès 49. Ensuite de choisir comme commandant en chef le général Carpentier,(plus docile que Blaizot), qui a lui-même confié le commandement de la zone frontière au colonel Constans,d'expérience de guerre nettement insuffisante, sans parler de sa personnalité.
Carpentier à monté son plan d'évacuation "de loin", à Saïgon", ne l'a pas changé malgré la chute de Dong Khé le 18 septembre et des renseignements extraordinairement précis sur les forces VM en position "d'attente".
Le colonel Constans non seulement n'a rien fait pour obtenir soit le report de l'opération (qui lui a été demandé par les officiers supérieurs de la colonne Le Page), ni pour obtenir des renforts avant d'engager cette opération avec quelque chance de la réussir.Il a montré une incapacité rare à conduire cette bataille (car ce fut une grande bataille),restant à Langson et donnant néanmoins des ordres de détail au colonel Le Page que celui-ci (ancien subordonné de Constans au Maroc!!)a exécuté sans discussion. Parmi ceux-ci, celui de diviser les faibles forces de Le Page, un autre l'attaque de nuit dans un terrain montagneux et inconnu. Puis sa précipation à ordonner l'évacuation de That Khé, abandonnant ceux qui se battaient encore à quelques kilomètres au nord. Le même ordre de repli pour les places fortes de Na Cham et Dong Dang (qui avaien été capables de résister aux Japonais), puis le repli précipité de Langson, même si pour ce dernier il avait (après quel message décrivant la situation selon lui?)obtenu-trop aisément- le feu vert de Carpentier.
Ce fut le repli général engendrant la panique...jusque Hanoï! Cette précipitation est inexcusable. Il n'y avait aucune pression vietminh au sud de Na Cham et encore moins sur Lang Son, et je crois bien que les premiers viets n'entrèrent à Langson quedeux jours après son évacuation. Eblouis du cadeau qu'on leur avait laissé : la citadelle intacte avec ses reserves d'armement pouvant équiper une division entière.
En pièce jointe, les forces en présence avant le déclenchement de l'opération. *** / *** |