 La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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OKH - Oberkommando des Heeres - Allemagne nazie |
- | Haut commandement de l'armée de terre allemande.
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SR - Service de Renseignements - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique |
- | Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.
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Dans ce texte : Chaque fois... de René CLAUDE le mardi 20 décembre 2005 à 09h30
Pour Hitler (et l'OKH), la question d'une attaque de la Suisse revenait sur la table des opérations chaque fois que les mouvements de la guerre l'exigeaient. On sait que la neutralité d'une nation ne l'a jamais arrêté, de cela l'état-major de Guisan était parfaitement conscient. En mai-juin 1940, en novembre 1942 et en 1944, le cas helvétique fut réexaminé et la possibilité d'une invasion en fonction des événements inscrite à l'ordre du jour. La ligne Masson-Schellenberg fut mise en place et entretenue avec un soin amical qu'on peut trouver ambigü et excessif par le chef du SR suisse (Masson) pour obtenir des renseignements de première main lors des périodes cruciales du conflit. On peut aujourd'hui estimer que cette liaison dangereuse fut malgré tout une source utile à Guisan et au Conseil fédéral. Mais je crois aussi qu'une Suisse officielle ayant bien compris où se trouvaient ses intérêts par une pression constante sur ses élites politiques et financières était plus utile à l'Allemagne nazie qu'un pays occupé, fut-il petit, avec ses exigences militaires et policières.
Une fois encore, le rôle de Pilet-Golaz dans la marche à la normalisation des rapports politiques et économiques est important. Il accepta la donne de "l'Europe nouvelle" nazie du moment que la Suisse y trouvait une place d'où elle pouvait espérer tirer des avantages. (Il est intéressant de constater que le conseiller fait la quasi unanimité chez les historiens suisses, quelque soit leur tendance : très rapidement trop bienveillant à l'égard du Reich.)
Cordialement,
RC *** / *** |
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