 La description du sujet
Remarque :Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules
Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement
§:c ( | | le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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SD - Sicherheitsdienst - Allemagne nazie |
- | Service de sécurité responsable de la surveillance intérieure, du renseignement, de l'espionnage et du contre-espionnage du parti.
Dans l'organigramme du RSHA (Office Central de la Sécurité du Reich) le SD est désigné:
- Amt III Inland SD (service de renseignement intérieur)
- Amt VI Ausland SD (service de renseignement à l'étranger)
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SR - Service de Renseignements - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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SR - Parti socialiste révolutionnaire - Union soviétique |
- | Parti socialiste révolutionnaire. Créé en 1902, le Parti socialiste révolutionnaire se réclame des traditions populistes du mouvement révolutionnaire russe. Plus proche du monde paysan que du monde ouvrier, le SR entrera en conflit avec le parti de Lénine.
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Dans ce texte : La ligne... de René CLAUDE le vendredi 16 décembre 2005 à 09h29
C'est pour avoir régulièrement des informations fiables sur les desseins hitlériens vis-à-vis de la Confédération helvétique que le colonel Roger Masson a entretenu avec un zèle peut-être excessif la "ligne" secrète avec Walter Schellenberg. Cette affirmation fut la ligne de défense du chef du SR suisse quand, après la fin du conflit, la presse plutôt méfiante - et avec raison - publia des éléments sur ces tractations clandestines, mais couvertes par Guisan et son premier cercle.
A ce jour, il est encore difficile de faire la part des choses pour trancher. Restent des questions :
- Roger Masson a-t-il outrepassé son mandat en entretenant des relations amicales avec un ennemi potentiel très dangereux?
- Quels furent ses positions politiques intimes ? Ont-elles influencé son comportement avec le chef du SR du SD nazi ?
- Cette ligne Masson-Schellenberg a-t-elle réellement permis à l'état-major suisse d'être informé des plans du dictateur nazi à l'encontre du pays ?
Ces points sont toujours discutés.
Merci à Laurent d'avoir déposé ce titre.
RC *** / *** |
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