le Glossaire de Francis a trouvé : - | Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).
En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")
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Dans ce texte : Leclerc n'était pas un "général de gauche" de claudeB le dimanche 04 décembre 2005 à 12h25Entièrement d'accord avec vous et Jacques Augier.Je crois que ce serait faire injure à Leclerc que d'affirmer qu'il était partisan de l'abandon rapide de l'Indochine. Les hommes comme lui, je veux dire les Français Libres, ont mis en péril vie, carrière, famille en 1940 pour rendre tout son honneur à la France. Ils n'avaient pas changé d'avis en 1945. L'Indochine que convoitaient Japonais, Chinois, Japonais, et Vietminh devait revenir à la France. Que leclerc ait ensuite compris, mais comme Notin le souligne après de très longs mois, que l'on ne pourrait jamais revenir à l'Indochine d'avant-guerre, d'accord. Mais il n'est vraiment pas sûr que cela signifiait dans son esprit un abandon même pondéré du territoire. La relation que Nottin fait des accords du 6 mars 1946 l'illustre parfaitement: Leclerc pousse Sainteny à obtenir un accord en lui indiquant bien que, au cas où, l'accord obtenu pourra ne pas être appliqué si cela doit servir les intérêts de la France. Sa lettre à Maurice Schumann en juin 1946 en est une autre illustration. Non, Leclerc n'était pas le "général de gauche" qu'ont voulu mettre en avant les politiciens après sa mort pour mieux servir leurs propres desseins. *** / *** |