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Mon illustre inconnu - Guillemette de Sairigné
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Messmer (Pierre) - France libre

R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


AM - Action Militaire

PC - Poste de Commandement
-

ndlr : il arrive que le lecteur distrait confonde PC et PC. Exemple: "Giraud quitte son PC" ne veut pas dire "quitte son Personal Computer", ni "quitte son Parti Communiste" mais tout bêtement "quitte son Poste de Commandement".


PC - Parti Communiste

Dans ce texte :

encore le coup de cocardes imaginaires ? de Jacques Ghémard le mardi 29 novembre 2005 à 22h45

Le chemin le plus long, tome 3 page 52 et suivantes

24 octobre 1942, au lever du jour
Aux premières clartés de l’aube, il apparaît que l’attaque de nuit a, en gros, échoué, bien que des légionnaires s’accrochent encore au rebord du plateau. Les pentes de Naqb Rala et les plaines aux alentours révèlent l’étendue des pertes en hommes et en matériel.
Le P.C. du colonel est installé non loin de là derrière une très modeste dénivellation, protégé par trois A.C. Avec le lever du jour, tous les problèmes de défilement et de camouflage sont à revoir. On sait qu’il n’a engagé dans l’attaque de nuit que la moitié de son effectif, le Bataillon de Bollardière. Il lui reste le B.L.E.2, le Bataillon Ba-blon, qui s’engage maintenant dans les champs de mines pour re-prendre l’assaut nettement plus au S.O., la compagnie Messmer tenant l’extrémité de l’aile gauche.
C’est alors que surgissent des blindés allemands au sommet du plateau, profitant eux aussi de la lumière matinale. Abraham en aperçoit 5, 2 avec un blindage de couleur sombre, 3 avec le camouflage de couleur sable (avec la croix noire sur la tourelle), du matériel britannique de récupération, sans doute, pour ces derniers, et parmi eux, un Honey, char léger de reconnaissance américain, presque inconnu sur le terrain.
Les A.C. s’ébranlent, les chars mettent leur moteur en marche. Les 75 de la Compagnie lourde du capitaine Simon font mer-veille : un char et 2 A.M. sont touchés dans le détachement ennemi. Mais ils épuisent ainsi ce qui leur restait de munitions.
Cependant, la situation gagne encore en confusion : le 2e Bataillon (Bablon) se lance à l’assaut, profitant du grand jour, tandis que le 1er (Bollardière) se replie, chassé par cette même lumière qui favorise ici les défenseurs. Vers 7 h 30, le capitaine Messmer fait opérer à sa Compagnie un repli au galop jusqu’à une faille peu profonde qui la protège un peu des tirs germano-italiens. Beaucoup d’hommes tombent, le capitaine de Bollardière est lui aussi blessé par une mine.
Et le plus inquiétant est encore à venir : une colonne de chars ennemis, venant carrément du S.O., à la hauteur de la plaine, au pied du plateau. Elle contourne l’ensemble du champ de bataille pour couper la retraite aux Français et accomplir une opération de nettoyage qui commence par la destruction des ambulances chargées de blessés.
Il faut beaucoup de sang-froid pour ne pas céder à la panique devant une telle menace survenant à l’improviste. En fait, il y a une certaine panique, limitée mais contagieuse, chez les légionnaires harcelés de tirs croisés et d’un bombardement qui n’a pas cessé. Les hommes se répandent à travers les champs de mines en ordre dispersé sous le tir de 105 Allemands, tandis que véhicules et canons tentent de se replier par la trouée.
L’arrivée du groupement commandé par le chef d’escadron de Kersauson, qui a encore avec lui deux pelotons d’automitrailleuses et un peloton d’autocanons, et surtout des Crusader de la Compagnie Divry appelée à la rescousse, vient équilibrer pour un temps la menace des blindés allemands (on saura qu’il s’agit du groupe Kiel). Pour peu de temps, car les Crusader ne font pas le poids face aux Mark IV - ils en détruisent un, néanmoins, et en mettent un autre en fuite.
À 10 heures, Amilakvari ordonne la retraite. Il est debout en képi sous le bombardement : il s’abat d’un coup frappé d’un éclat à la tête.
La section Beaugrand a perçu la scène et se porte vers le P.C. Gramoullé, mécanicien du char d’Abraham, a pris au même moment un méchant coup dans le bras, qu’il soutient d’une main pleine de sang.
La seule ambulance, visible aux environs, est en flammes. Le lieutenant-colonel, son dolman kaki doublé de rouge, n’est pas mort : L’Eost et Durand-Viel (le mécanicien et le radio du char de Touny) le chargent sur le dos de leur char en arrangeant les paquetages qui l’encombrent, aidés de quelques légionnaires accablés, tandis que Beaugrand et Abraham couvrent l’opération à la mitrailleuse.
- Quelle merde ! Quelle poisse ! hurle Gramoullé.
Les autres essaient de le calmer : il n’est pas perdu, ton bras, tu vas le récupérer...
- Je m’en fous de mon bras. C’est ce gâchis qui est insupportable, crie-t-il en montrant la plaine couverte de morts et de mourants, l’ennemi toujours en position dans sa citadelle, et le prince géor-gien agonisant sur les paquetages.
- Il n’a pas été content de nous, disent les légionnaires, sobrement. Et le convoi s’ébranle vers la base.

*** / ***

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