le Glossaire de Francis a trouvé : - | Nom donné à l'ensemble colonial français à la péninsule qui comprenait les trois ky (provinces) viêtnamiens: la Cochinchine (au sud), l'Annam (au centre) et le Tonkin (au nord) ainsi que le Cambodge et le Laos.
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- | Le terme "Indochine" apparaît pour la premiere fois vers 1813 et regroupe le Tonkin, l'Annam, la Cochinchine, le Laos, le Cambodge.
Le terme s'écrit de trois façons: Indo Chine, Indo-chine ou Indochine. Le terme n'existe plus après le départ des Francais.
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Service de Renseignements - SR - France libre |
- | Créé et dirigé par le colonel Passy, le SR deviendra le BCRAM (Bureau Central de Renseignements et d'Action Militaire), précurseur du BCRA.
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- | Le mot Vietnam (le sud des Viet) désignait le royaume qui s'étendait au XIXe siècle de la porte de Chine à la pointe de Ca Mau. C'est ainsi que l'empereur Gia Long avait baptisé son pays. Les monarques qui le précédèrent l'appelaient Dai Viet (le grand Viet). Ming Mang, qui succéda à Gia Long en 1820, renomma le pays Dai Nam (le grand sud), mais cette appellation n'arriva pas à supplanter la précédente dans l'usage courant. Les Français utilisèrent le mot An Nam (sud pacifié) que les Chinois employaient couramment pour rappeler que "pendant mille ans, le Nan Yue (Nan Viet ou Viet du sud) fut une marche méridionale du Céleste empire". En reprenant cette appellation, les Français signifiaient qu'ils succédaient au "suzerain" précédent, d'autant que le roi Tu Duc avait fait appel à l'empereur de Chine contre les Français. Les nouveaux maîtres firent plus en réduisant le royaume d'Annam à la portion congrue: la partie centrale du royaume. Le nord et le sud, baptisés respectivement Tonkin et Cochinchine, furent soustraits à l'autorité (toute théorique) du monarque "protégé".
(Définition de Pierre Brocheux extraite du livre de Marc Ferro: "Le livre noir du colonialisme"). (LB)
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DST - Direction de la Surveillance du Territoire - France |
- | Son histoire, son organisation, ses missions... sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur : DST
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Dans ce texte : Une nouvelle histoire belge ??? je m'en doutai quand meme un peu !!! de Laurent Boussaton le mardi 08 novembre 2005 à 23h23
bonjour
Ne s'agit t'il pas d'un
texte romance bourre d'inexactitudes et d'aproximations...merci mon bon
Francis...mais je prefere la vision plus accrocheuse d'un Roger
Wybot...
Commencons par le rapport Revers du
nom du general, chef de l'armee, qui effectua une enquete minutieuse sur la
situation politique et militaire en Indochine entre le 16 mai et le 17 juin
1949.
Il ne preconise en aucune maniere
l'abandon de l'empereur du vietnam, au contraire, mais bien plutot un approfondissement a plus
long terme de la solution Bao Dai et un appel plus marque aux et a l'aide
americaine.
Le general Mast quant a lui, meme
s'il a la preference de Revers au poste de haut commissaire, n'est qu'un
candidat parmi d'autres.
Le rapport comprend 26 feuillets, 5
appendices, 18 annexes et 6 pieces soit environ 190 pages dactylographies; il
est consultable au SHD sous le reference fonds Revers, 1K 331.
C'est ce rapport qui fut tire a 50
exemplaires numerotes et portant la mention "tres secret". trente six
exemplaires furent distribues a qui de droit soit 2 a la presidence de la
republique, 2 au president du conseil Queuille, 3 au ministre de la defense
Ramadier, 7 au ministre de la france d'outre mer Coste-Floret, 19 a divers
ministeres, 3 au general Revers et 14 sous cles sous haute surveillance. c'est
l'exemplaire n°27 que Revers remet a Mast alors que celui ci n'avait pas a en
connaitre le contenu, il lui est rendu le 27 juillet.
Se n'est pas le 18 mais le 17
septembre 1949 a 23h30 qu'a eut lieu la bagarre tres certainement provoquee
entre un militaire et deux vietnamiens dont l'un d'eux Do Dai Phuoc, docteur en
droit, president de l'association des etudiants vietnamiens etait bien un
vietminh; une representation viet ayant belle et
bien existe dans la capitale pendant de nombreuses annees.
Et ce n'est pas pres de la gare Saint
Lazare mais de la gare de Lyon qu'eut lieu le pugilat.
Connais pas de BTLD ou bureau
technique de liaison et de documentation. Il s'agirait plutot du BTLC, bureau
technique de liaison et de coordination, cree le 9 novembre 1948, me semble
t'il, par le commandant Maleplate et dependant du ministere de la france
d'outre-mer. C'etait plus un service d'exploitation et de liaison qu'un pur
service de renseignements, quoique..!,qui ne disposait pas de pouvoir de police.
D'ou intervention de la DST, le commissariat de la gare de Lyon ne dependant pas
de la prefecture de police.
Ce n'est pas Bideault nouveau chef du
gouvernement apres la chute du cabinet Queuille le 5 octobre qui empecha Revers
de quitter l'armee mais bien le contraire. Revers revenant sur sa parole donnee
au precedent gouvernement dut finalement demissionner le 7 decembre
1949.
Enfin, les deux generaux Revers et
Mast ne furent pas traduits devant un conseil de guerre mais mis a la retraite
d'office le 21 juin 1950. Revers fut reabilite en 1962.
cordialement
laurent *** / *** |