le Glossaire de Francis a trouvé :
Cunningham (Amiral) - Grande-Bretagne |
| - | (1883-1963) Andrew Browne Cunningham, entré très jeune dans la marine (en 1898), y gravit tous les échelons. En 1939, il se retrouve à la tête des forces navales britanniques dans le bassin méditerranéen. De sentiments francophiles et désapprouvant les procédés de l'Amirauté britannique, il parvient à éviter de justesse, à Alexandrie, le répétition du drame sanglant qui se joua à Mers el-Kébir. En 1942, il commande les forces navales assurant le débarquement allié en Afrique du Nord. Après avoir obtenu la capitulation de la flotte italienne en 1943, l'amiral retourne à Londres où il occupera le poste de Premier lord de l'Amirauté (ministre de la Marine), fonction qu'il exercera jusqu'en 1946.
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Darlan (François) - France |
| - | (1881-1942) Commandant d'une batterie de canonniers marins pendant le Première Guerre mondiale, François Darlan est nommé en 1926, directeur du cabinet de Georges Leygues, ministre de la Marine. Il s'y consacra déjà à la rénovation de la flotte. En 1934, il reçoit le commandement de l'escadre de l'Atlantique; en 1936, chef d'état-major général de la Marine; en 1938, amiral de la flotte.
En juin 1940, il entre dans le gouvernement de Pétain comme Ministre de la Marine. En décembre 40, à la suite du renvoi de Laval, il est nommé vice-président du Conseil et est considéré comme le dauphin du Maréchal Pétain.
Présent à Alger, en novembre 42, lors du débarquement américain en AFN, Darlan se rallie à la cause alliée après s'y être opposé quelques jours. Il sera assassiné le 24 décembre suivant par le jeune Bonnier de la Chapelle.
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| - | Nom de code du débarquement américain en Afrique du Nord ; le 8 novembre 1942, les soldats prennent pied au Maroc et en Algérie.
L'opération prévue d'abord sous le nom "Gymnast" fut rejetée par Churchill qui jugeait le terme vulgaire.
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Dans ce texte : Reponse au point de vue de Michele Cointet de Ralph de Butler le mardi 11 octobre 2005 à 23h05
Rene:
Merci pour votre presentation.
Pour l'affaire Bonnier La Chapelle, le general Nogues comme je l'ai deja dit, ecrit dans une de ses lettre que les responsables de l'assassinat de l'Amiral Darlan sont l'Abbe Cordier, Henri d'Astier de la Vigerie et Muscatelli.
Il va encore plus loin en soulignant que Muscatelli, present lors du second interrogatoires de Bonnier La Chapelle, aurait fait en sorte de convaincre le jeune Bonnier de La Chapelle de changer sa presentation afin de disculper Cordier et H.d'Astier de la Vigerie.
Cela en echange contre la garantie d'avoir la vie sauve.
Une fois l'affaire dans le sac, Cordier et d'Astier etaient libre et le jeune Bonnier de La Chapelle etait le seul a porter le chapeau...
Au passage la aussi il faut savoir que c'est le general Giraud qui fut directement responsable de l'execution rapide de la sentence. Le general Bergeret s'est occupe de tout.
Le general Nogues indique que si le jeune Bonnier avait maintenu ses accusations faites lors de son premier interrogatoire le jugement aurait ete retarde...
Pour Carlton Coon, anthropologue, qui etait membre des services secret Americain, je l'ai etudie sur la Corse (septembre/octobre 1943) et le`rapport de son patron n'est pas a son honneur.
Il me semble difficile que dans ces conditions il puisse avoir un role important dans cette affaire.
De plus le general Eiseinhower ne l'aurait pas tolere.
Il faudrait voir aux archives a Washington si des documents existent.
Pour en revenir au general Giraud il avait effectivement le pouvoir militaire sous les ordres de Darlan.
Il y avait du tirage entre Darlan, Nogues et lui a cause de la facon dont il s'etait associe aux Americains lors de l'operation Torch.
Nogues ecrit que le recit de Giraud dans son livre sous le chapitre "une main qui se refuse" "..depasse les limites de l'invraisemblance..."
A cette occasion en effet il font de la politique et c'est Darlan avec l'accord des Americains qui triomphe...pas pour tres longtemps.
Murphy, Clarke et Nogues negocient l'accord final qui est ratifie par Darlan, Cunningham et Eisenhower qui au nom de leurs gouvernements garantissent l'integrite de la souverainete francaise sur les territoires de son empire... *** / *** |
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