Décryptage du forum "Livres de guerre"
Pour profiter de
tous les avantages
de ces pages, vous
devez accepter
les cookies



Forum
des livres, revues, sites, DVD, Cd-rom, ... , sur la 2e Guerre Mondiale, de 1870 à 1970
 
 L'accueil
 Le menu
 Le forum
 Les livres
 Ajouter un livre, ...
 Rechercher
 Où trouver les livres ?
 Le Glossaire
 Les points
 Les pages LdG
 L'équipe
 Les objectifs
 La charte
 Droit de réponse
 L'aide
 
 
 

 

L'Allemagne de Hitler - collectif
La description du sujet




Remarque :

Pour que le Glossaire trouve un sigle, il doit être écrit en majuscules

Pour qu'il trouve un mot, il doit ètre orthographié et accentué correctement

§:c (

 

le Glossaire de Francis a trouvé :


Collaboration - Vichy
-

Mémento des principaux mouvements politiques collaborationnistes sous Vichy.

- PPF : Parti Populaire Français (Jacques Doriot) - organe de presse: "Le Cri du Peuple de Paris"

- MSR : Mouvement Social Révolutionnaire (Eugène Deloncle)

- CSAR : Comité Secret d'Action Révolutionnaire - appelé par dérision "La Cagoule". - organe de presse: "La Vie nationale".

- RNP : Rassemblement National Populaire (Marcel Déat) - organe de presse: "L'Oeuvre".

- La Parti franciste (Marcel Bucard) - organe de presse: "Le Francisme".

- PFNC : Parti Français National Collectiviste (Pierre Clementi) - organe de presse: "Le Pays Libre".

- La Ligue française (Pierre Constantini) - organe de presse: "L'Appel".

- Le Front franc (Jean Boissel) - organe de presse: "Le Réveil du Peuple".

- Le Feu (Maurice Delaunnay) - organe de presse: "La Tempête".

- Le Groupe Collaboration (Alphonse de Châteaubriant) - organe de presse: "La Gerbe".


NKVD - Union soviétique
-

Народный комиссариат внутренних дел ou en langage phonétique : Narodnyi Komissariat Vnutrennikh Del.
A oublier sauf pour les puristes.
Plus prosaïquement, l'ancêtre du KGB, la police secrète soviétique. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des unités militaires du NKVD étaient attachées à chaque commandement du front. Les responsables de ces unités spéciales dépendaient directement de Beria et de Staline et non de la hiérarchie militaire normale.

-

Narodnyï Komissariat Vnoutrennykh Diél (Commissariat du peuple aux Affaires intérieures). Le NKVD remplace en 1934 le GPU [*]. Cette police politique sera chargée de la sécurité de l'Etat jusqu'en 1946. Elle a à son actif les grandes purges ordonnées par Staline et les déportations massives vers les camps de travail.

[*] voir ce terme.


R - Résistance (France)
-

Dans le cadre de l'organisation de la Résistance, la lettre R suivie de 1 à 6 indiquait une région de la zone Sud (zone non occupée jusqu'en 1942).
R1 : Région Rhône-Alpes (centre Lyon).
R2 : Région Provence-Côte d'Azur (centre Marseille).
R3 : Région Languedoc-Roussillon (centre Montpellier).
R4 : Région du Sud-Ouest (centre Toulouse).
R5 : Région de Limoges (centre Brives puis Limoges).
R6 : Région de l'Auvergne (centre Clermont-Ferrand).

En zone Nord occupée, les régions étaient définies par les simples lettres : P - A - B - C - D - M
(voir "zone")


Wehrmacht - Allemagne nazie
-

L'armée allemande sous le IIIe Reich. Littéralement Wehrmacht signifie "puissance (ou force) défensive". L'armée allemande prend ce nom en 1935 à la place de "Reichswehr" (voir ce terme).


Zone - Résistance (France)
-

En zone Nord occupée, les régions étaient désignées par les lettres:
P : région de Paris.
A : région d'Amiens.
B : région de Bordeaux.
C : région de Châlons-sur-Marne.
D : région de Dijon.
M : Région de Le Mans.

En zone Sud, les régions étaient désignées par la lettre R suivie de 1 à 6.
(voir "R")

Dans ce texte :

Pas mal de points de Nicolas Bernard le mercredi 05 octobre 2005 à 11h42

1) Quoique son exposé des faits ayant mené au Pacte germano-soviétique soit plutôt exact, elle laisse entendre que les premiers responsables de ce désastre diplomatique ne sont autres que les Franco-Britanniques, le pauvre petit Staline ayant été bien obligé de conclure un accord éphémère avec le Reich pour mieux le combattre ensuite... En vérité, Staline recherchait un tel accord depuis des années, et a fait monter les enchères en 1939.

2) Elle reconnaît certaines "dérives" (euphémisme) de l'URSS, mais pour les atténuer aussitôt dans la même phrase, quitte à balancer de sombres conneries. Exemples :

- "Le 17 septembre, l’URSS, inquiète de l’avance allemande en Pologne, proclama sa neutralité dans le conflit, non sans occuper la Galicie orientale."

Au fond, les Soviétiques étaient des neutres, relativement cools au regard des fort belliqueux nazis, quoique ayant annexé la Galicie. Annie Lacroix-Riz passe totalement sous silence la terreur soviétique en Pologne occupée, les négociations NKVD/Gestapo, et le fait que le partage de la Pologne était prévu par le Pacte germano-soviétique, ce qui signifie que l'irruption de l'Armée rouge en Galicie ne résulte pas d'une improvisation totale face au déferlement allemand, comme elle le laisse entendre. Ce qui m'amène au deuxième exemple :

- "Féroces avec les Polonais, les Soviétiques sauvèrent plus d’un million de juifs des zones réannexées et en organisèrent l’évacuation prioritaire en juin 1941."

Certes, elle reconnaît la culpabilité soviétique dans le massacre de Katyn - non sans déclarer que c'est l'ouverture des archives soviétiques qui a mis fin à des années de polémiques, alors que la vérité était connue depuis, au moins, le procès de Nuremberg. Mais elle passe le martyr polonais par pertes et profits pour mieux rappeler que Staline a sauvé plus d'un million de Juifs. Or, il n'en est rien : il n'y a eu aucune politique d'évacuation des Juifs par les Soviétiques. Par ailleurs, Staline était bel et bien antisémite. Gilles Karmasyn a rédigé un excellent article sur la question, contre un négationniste stalinien :

Si j'en crois Alexandra Viatteau, dans son réquisitoire contre l'occupation communiste de la Pologne (Staline assassine la Pologne, Seuil, 1999), les Soviétiques refoulaient les juifs qui fuyaient la zone allemande, du temps où ils occupaient la Pologne conjointement avec le Reich. D'ailleurs, la Gestapo et le NKVD ont convenu de déporter 198.000 juifs polonais qui étaient parvenus à se réfugier dans ce qui allait être la zone soviétique. La déportation a eu lieu fin juin début juillet 1940, avec 200.000 autres Polonais : ces déportés ont été envoyés en Asie centrale et 10 % d'entre eux dans les autres zones les plus reculées de l'URSS. Si je me réfère à l'article d'Andrzej Paczkowski dans Le Livre Noir du Communisme : "Pologne, la nation ennemie" (p. 406, Robert Laffont, 1997), 60.000 personnes dont 1.500 juifs retournèrent dans le Gouvernement général après y avoir été "invitées" à cet effet par le gouvernement soviétique, dans la nuit du 28 au 29 juin 1940. 80.000 autres personnes (dont 84 % de juifs) furent déportées en URSS au cours de cette même nuit. Cette opération, menée selon les accords germano-soviétiques de Zakopane, devait débarrasser la zone soviétique de TOUS les réfugiés de la zone allemande passés en zone soviétique. En échange, le NKVD fournir 190 000 ressortissants polonais à la Gestapo.

La voilà, la réalité, et pas dans le torchon d'Annie Lacroix-Riz.

3) Tandis que l'URSS est décrite à la manière de la propagande antifasciste des années quarante, les Alliés occidentaux, eux, passent pour des lâches (ils n'ont débarqué qu'en 1944 !), des pourris (ils ont vendu des armes et du matériel au Reich !) et des incompétents (leurs soldats n'auraient pratiquement joué aucun rôle dans la Libération de l'Europe !). La collaboration économique de l'URSS avec l'Allemagne de 1939 à 1941 est expédiée en quelques mots, et minorée par l'expression "certains spécialistes soulignent". Aucune mention n'est faite des efforts répétés de Staline de maintenir la paix à l'Est au premier semestre 1941. Quant aux énormes pertes subies par l'Armée rouge, Annie Lacroix-Riz paraît oublier qu'elles résultent, outre la fanatique résistance de la Wehrmacht, des méthodes en usage chez les généraux soviétiques, peu préoccupés par la vie de leurs soldats - au point qu'un Eisenhower en tombera des nues lorsqu'il entendra Joukov décrire de telles méthodes par le menu...

Cet article est purement lamentable. Quand il ne nie pas les faits, il les atténue, les justifie par une logique bien connue dans certains milieux (OK, Staline a été méchant, mais les autres ont fait pire !). Que le fort mal nommé Monde Diplomatique, qui s'est déjà manifesté par son constant soutien à Fidel Castro et, avant cela, à l'Union soviétique, puis qui a laissé paraître des articles niant ou atténuant la réalité des atrocités staliniennes - par exemple : -, ose publier de tels vestiges de certaine vieille propagande politique n'a au fond rien de surprenant. Qu'en revanche Annie Lacroix-Riz puisse encore exercer des fonctions universitaires l'est davantage.

*** / ***

Consulter ou enrichir le Glossaire de Francis



Pour contacter les modérateurs : cliquez !

 bidouillé par Jacques Ghémard le 1 1 1970  Hébergé par PHP-Net PHP-Net  Temps entre début et fin du script : 0.09 s  3 requêtes